Noussommes actuellement le 25 AoĂ»t 2022, 19:05: Accueil du forum » Social » Le chat. Le fuseau horaire est rĂ©glĂ© sur UTC . DĂ©bat 7 : L'Ă©sotĂ©risme aujourd'hui. Page 1 sur 3 [ 22 messages ] Atteindre la page 1, 2, 3 Suivant Auteur Message; NapolĂ©on Sujet du message: DĂ©bat 7 : L'Ă©sotĂ©risme aujourd'hui. PubliĂ©: 14 Septembre 2009, 12:12 . Empereur du chat: Inscription: la femme" c'est dans ta tĂȘte hein, elle a ses dĂ©fauts, sa part d'hypocrisie, elle a donnĂ©e des coups bas elle aussi, comme tout le monde. Elle, comme tant d'autres, a dĂ» voir des injustices pourquej'la regarde. Elle s'achĂšte des jupes en cuir noir. Et met des bas, des vrais bas. Des collants Ă  t'foutre le cafard. J'pense Ă  elle tout le temps Elle rame, elle rame. Et fait des brushings Ă  ses cheveux. L'autre jour le babyliss. A failli lui brĂ»ler les yeux. Jepense qu'il serais bien de vous revoir au moins une fois, c'est mieux d'en parler face Ă  face. Tu dois lui dire tout ce que tu as partagĂ© ici: le fait que tu l’apprĂ©cie, que tu te sens bien avec lui, que tu aime bien passer du temps avec lui et que sa prĂ©sence te manque. DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec je pense a lui tout le temps sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : Ta kiki(@kikiwoowoo_), j'adore ma vie đŸ„Č(@jxste_lilian38), Jxste_Sshou (@sashou_gar65), anonyme(@xqwsp), ă‚·đ“Łđ“Șđ“·đ”‚ă‚·(@.iam._.fany), Tristan (@yasminetristan1922), Dams0309(@dams0309), djskiii(@dji_skii), á—Ș捂ᐯㄚ(@cestmoidavyyy), Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. À propos de cette sĂ©rie de photographies, Bernard Langenstein nous dit “ Je pense Ă  elle tout le temps est un travail photographique sur la forĂȘt, sur mes errances, mon Ă©ducation, mes croyances
 Dans mes nombreuses et longues dĂ©ambulations, j’ai souvent pensĂ© Ă  cette phrase de Jim Harrisson dĂ©couverte dans son roman Nord Michigan “ La vie en de trĂšs rares occasions peut offrir des choses aussi absolues et aussi merveilleuses que celles qui naissent parfois dans notre imagination“. J’aime la forĂȘt, me plonger dans ses entrailles, m’immerger dans ses mystĂšres, elle est pour moi une source de sensations inouĂŻes, elle m’enveloppe avec sa beautĂ©, sa force, cette incroyable puissance qui jaillit de ses grands troncs, la fragilitĂ© de ses buissons, de ses brindilles, ses odeurs d’humus au printemps sous la pluie, le vent qui la malmĂšne
 La forĂȘt est en perpĂ©tuel mouvement, des jeunes pousses aux grands arbres frĂŽlant le ciel qui un jour s’abattront, se dĂ©composeront permettant ainsi le cycle de son existence. A travers elle, je perçois tout ce que je connais, mes origines, les femmes qui m’ont accompagnĂ©, et tous ces personnages impalpables qui nourrissent mon imagination. Dans la forĂȘt, je me perds dans mes pensĂ©es, elle nourrit mes questionnements, mes interprĂ©tations mystiques, elle est le reflet de notre passage Ă©phĂ©mĂšre, elle est le reflet de l’ñme humaine. La forĂȘt rĂšgne sur l’essence mĂȘme de notre existence, loin de la folie des hommes, de leurs dissensions de leurs conflits, construisant avec un besoin Ă©perdu des centrales nuclĂ©aires fragiles et des mĂ©galopoles inhumaines
” – Bernard Langenstein – PubliĂ© le 26 oct. 2020 Ă  800Mis Ă  jour le 29 oct. 2020 Ă  2334 Un jour, je ne suis pas allĂ©e en cours de 'projet'. J'ai prĂ©venu ma soeur et je me suis effondrĂ©e. J'ai pleurĂ© pendant une heure non-stop, le souffle coupĂ©. Je n'arrivais pas Ă  mettre des mots. C'Ă©tait une douleur intĂ©rieure, mĂȘme pas physique. Je pense que c'Ă©tait un dĂ©but de burn-out », se souvient Ines, vingt et un ans, alors en deuxiĂšme annĂ©e de licence Ă  l'Ă©cole d'architecture Paris-la Villette. Ce qui l'a poussĂ©e Ă  manquer le 'projet', principal cours de son cursus, c'est un cumul de fatigue et de pression. Enfin, c'est ce qu'elle pense, car, suite Ă  son malaise, la jeune femme n'a pas consultĂ©. Elle a surmontĂ© ce choc, aprĂšs la pire annĂ©e de toute [sa] vie ».DĂ©sormais en troisiĂšme annĂ©e, InĂšs prend du recul La premiĂšre annĂ©e a Ă©tĂ© trĂšs dure. Je ne m'attendais pas Ă  ce que la deuxiĂšme soit pire, car je n'envisageais mĂȘme pas que cela soit possible ! » Ines va mieux, mais souvent mange mal, dort peu et n'a pas le temps de faire du sport. Son cas est loin d'ĂȘtre isolĂ©. En architecture, il existe mĂȘme un mot spĂ©cifique pour dĂ©signer ces pĂ©riodes de travail intensif en vue d'un rendu dessin, plan
 ce sont les charrettes ». Un vocable qui date du XIXe siĂšcle, lorsque les Ă©tudiants en architecture apportaient - dĂ©jĂ  dans la prĂ©cipitation - leurs plans sur des charrettes en bois depuis leurs ateliers, survoltĂ©s Ă  l'approche des rendus. On leur doit ainsi l'expression ĂȘtre charrette ».La charrette », leitmotiv du milieu architecturalAu XXIe, les charrettes en bois ont disparu, mais pas le rythme effrĂ©nĂ© qui prĂ©cĂšde les rendus. Si les Ă©tudiants interrogĂ©s disent vouloir limiter l'effet charrette », il apparaĂźt impossible, selon eux, de suivre leurs Ă©tudes d'archi sans ces pĂ©riodes de rush total. À la fin du semestre, tu bosses 7 jours/7, 24 heures/24 sans voir personne, pour pouvoir rendre ton projet Ă  temps et assurer Ă  tes partiels thĂ©oriques sociologie, urbanisme, arts plastiques
, alors qu'un mois avant tu travaillais Ă  un rythme normal », confie Victoire, Ă©tudiante en master 2 Ă  l'Ă©cole question du rythme de travail, intense et erratique, se pose partout dans les vingt-deux Ă©coles d'architecture françaises. Pour RĂ©my Marciano, maĂźtre de confĂ©rences Ă  Marseille, les Ă©tudes d'archi sont exigeantes. Elles demandent un engagement fort, tout comme la vie professionnelle dans les cabinets le requiert. C'est un mĂ©tier prenant, une discipline crĂ©ative. Les projets nous habitent toute la journĂ©e. On est architecte 24 heures/24. » Et les charrettes font, selon lui, partie de la vie normale d'un architecte, qui en plus des commandes, doit se positionner sur des concours et des appels d' machines de guerre »Si elle a toujours existĂ©, la charrette », effectuĂ©e Ă  rĂ©pĂ©tition, a des consĂ©quences sur la santĂ©. L'Union nationale des Ă©tudiants en architecture et paysage Uneap rĂ©alise rĂ©guliĂšrement un sondage auprĂšs des Ă©tudiants de toutes les Ă©coles d'architecture françaises. Pour le dernier, en 2018, plus de rĂ©ponses lui sont parvenues. Parmi les problĂ©matiques Ă©voquĂ©es, celles du sommeil 41 % des Ă©tudiants dĂ©clarent dormir moins de trois heures plus de deux nuits par mois. Les tĂ©moignages recueillis font Ă©tat de dĂ©pressions, de surmenages et mĂȘme de tentatives de suicide. La difficultĂ© de ces jeunes est pourtant peu connue en dehors du milieu. Dans l'imaginaire collectif, les Ă©tudes difficiles sont celles de mĂ©decine et les classes prĂ©paratoires CPGE. Pourtant, selon une enquĂȘte de l'Observatoire national de la vie Ă©tudiante OVE de 2016, 63 % des Ă©tudiants en architecture ont dĂ©clarĂ© avoir ressenti du stress la semaine prĂ©cĂ©dant l'enquĂȘte. C'est un peu moins que les Ă©tudiants en classe prĂ©paratoire 69 % mais plus que l'ensemble des Ă©tudiants 59 %. Pis, les Ă©tudiants en architecture sont ceux qui se dĂ©clarent dans le plus mauvais Ă©tat de santĂ© de tout l'enseignement transport du matĂ©riel cartons, rouleaux de calque
 n'aide pas. Ines raconte J'ai tout le temps mal au dos. On a toujours la nuque vers le bas. Parfois, je suis recroquevillĂ©e sur moi-mĂȘme, parce que je suis trop concentrĂ©e sur mon travail, et on manque parfois d'espace, on est comme entassĂ©s. » Elle ajoute Je respire mal. Pas parce que je suis asthmatique, mais stressĂ©e. Il m'arrive aussi trĂšs souvent Ă  cause du cafĂ©, que je prends pour rester Ă©veillĂ©e, d'avoir des palpitations. »Approchant de la fin de sa formation, Victoire dit, elle, avoir carrĂ©ment vĂ©cu l'enfer ». Au bout de cinq ans d'Ă©tudes, je rĂ©alise que j'ai plus de mal Ă  dormir, j'ai aussi plus de mal Ă  travailler, Ă  me concentrer. Tu sens que ce rythme quotidien a des rĂ©percussions sur ta santĂ©. J'en ai ras-le-bol. » Alors, en janvier, elle a fini par prendre du Xanax, un traitement contre l'anxiĂ©tĂ©, pendant un mois. J'Ă©tais au fond du gouffre, j'ai cru que j'allais tout plaquer, explique-t-elle, alors qu'elle devait rendre son mĂ©moire. Certains profs nous forment Ă  ĂȘtre des machines de guerre, mais on n'en a pas tous la capacitĂ©. » Selon elle, il n'est pas rare que des Ă©tudiants prennent des anxiolytiques ou des antidĂ©presseurs, surtout en master », voire se droguent pour tenir le coup ».ArrĂȘter pour pouvoir respirerLes abandons ne sont pas rares dans cette filiĂšre, accessible sur concours. 40 % des Ă©tudiants qui entrent en premiĂšre annĂ©e arrĂȘtent leurs Ă©tudes sans aucun diplĂŽme, selon un rapport de l'Agence d'Ă©valuation de la recherche et de l'enseignement supĂ©rieur Aeres de 2012. Pour dĂ©crocher le diplĂŽme, et passer les Ă©preuves, certains dĂ©cident de faire une annĂ©e de cĂ©sure au cours des cinq Ă  six annĂ©es de formation. C'est le cas d'Antoine, qui a choisi de faire une pause aprĂšs avoir accumulĂ© trop de retard dans son travail. Quand tu es Ă  fond dedans, tu ne t'en rends pas compte. J'ai senti que j'avais poussĂ© la fatigue au maximum et que ce n'Ă©tait plus possible d'avancer », raconte le jeune homme. Depuis qu'il a commencĂ© ses Ă©tudes, Antoine n'a jamais pris de vacances, travaillant soit Ă  l'Ă©cole soit Ă  l'usine les week-ends et pendant les vacances scolaires. Le jeune homme de vingt-trois ans estime avoir tout donnĂ© pendant les charrettes de projet, Ă  en faire des malaises et des crises d'angoisse. C'est horrible, car quand tu es Ă©tudiant, c'est censĂ© ĂȘtre les meilleures annĂ©es de ta vie. » Ce choix l'a libĂ©rĂ© C'est comme si j'enlevais un poids. J'ai commencĂ© Ă  me sentir bien, Ă  me reposer, Ă  mieux me nourrir, Ă  faire du sport et Ă  enlever les attitudes nĂ©fastes. »Une culture de la charrette »Certaines Ă©coles ouvrent leurs locaux sans interruption en pĂ©riode d'examens, ce qui incite peut-ĂȘtre les Ă©lĂšves Ă  charretter ». Pour InĂšs, la culture de la charrette, c'est aussi ce qui nous unit en Ă©cole d'architecture [rires]. C'est triste Ă  dire. À la Villette, des gens mettent de la bonne musique toute la nuit et ça motive. Il y a vraiment un esprit communautaire dans la charrette, mais, Ă  la longue, ça devient lourd. »Antoine, qui se dĂ©finit comme un procrastinateur, ne blĂąme pas l'Ă©quipe pĂ©dagogique La 'charrette'', c'est toi qui te l'imposes quand tu n'as pas assez bossĂ©. Et puis, c'est vraiment sur le court terme. En droit, ils rĂ©visent leurs partiels pendant des semaines. Nous, on bosse deux ou trois jours vraiment hard. Ca va jusqu'Ă  une semaine maximum, et la veille du rendu, je bossais jusqu'Ă  5 heures du matin minimum. Mais sur un semestre, ce n'est pas grand-chose, au final. »Du cĂŽtĂ© des directions d'Ă©cole, ce sujet est un peu un non-sujet. Jean-Christophe Quinton, directeur de l'Ă©cole de Versailles, assure qu'en aucun cas les profs ou la direction encouragent la pratique Jamais on ne dira aux Ă©tudiants 'Vous devez charretter jour et nuit, car il faut vous prĂ©parer au monde d'aprĂšs qui est dur.' En agence, les nuits blanches sont trĂšs rares, et ces entreprises n'ont pas intĂ©rĂȘt Ă©conomiquement Ă  avoir des salariĂ©s qui 'charrettent' tout le temps. » Mais dans les faits, il y a bien un processus d'acculturation au mĂ©tier en jeu pendant les Ă©tudes Ă  travers la charette ». Jean-Christophe Quinton prĂ©fĂšre parler de culture du projet » Il y a la passion d'apprendre en rĂ©alisant des projets. Vous absorbez des connaissances. C'est tellement unique, puissant, stimulant que c'est dur de s'arrĂȘter. » En apnĂ©e »C'est donc souvent la passion et l'envie d'ĂȘtre diplĂŽmĂ© qui font tenir les Ă©tudiants. Pendant sa cĂ©sure, Antoine a fait un stage de six mois dans une agence avant de retourner Ă  l'Ă©cole en cette rentrĂ©e pour finir ses Ă©tudes de la bonne maniĂšre », mĂȘme s'il se dit un peu terrorisĂ© ». Mais il ne se voit pas faire autre chose Ce sont des Ă©tudes que j'ai choisies, un mĂ©tier qui m'a toujours fait envie. Ce n'est pas parce que les Ă©tudes se passent mal que le mĂ©tier se passera mal. Les Ă©tudes font mal sur le plan mental, mais je suis aussi fier de tout ce que j'ai accompli. »Pour son rapport de licence, Ines a choisi En apnĂ©e » comme titre. Je pense qu'on est tout le temps en apnĂ©e, on ne s'Ă©coute pas nous-mĂȘmes, on est dĂ©connectĂ© du monde. » De sa formation, l'Ă©tudiante sait dĂ©jĂ  qu'elle gardera cette image TrĂšs intense, passionnante, frustrante, mais je pense que ça en vaut la peine. »Un candidat sur dix retenu Ă  l'entrĂ©eLa France compte actuellement 22 Ă©coles d'architecture, dont 20 sont des Ă©coles nationales supĂ©rieures d'architecture Ensa. Ces derniĂšres dĂ©pendent du ministĂšre de la Culture et forment plus de 90 % des futurs architectes. En 2019, Ă©tudiants Ă©taient inscrits dans celles-ci. Il y a vingt ans, on en comptait prĂšs de avec une majoritĂ© de filles depuis 2004. La formation est trĂšs sĂ©lective. En moyenne un candidat sur dix parvient Ă  entrer en Ă©cole d'architecture. L'admission se fait sur examen du dossier sur la plate-forme Parcoursup, suivi d'un entretien et d'Ă©ventuels tests. Je m’énerve trop vite sur mes enfants. Au moindre problĂšme je leur crie dessus, parfois j’ai envie de les taper et quelques fois la fessĂ©e ou la claque part. Je sais que ce n’est pas la solution mais je ne sais pas comment faire autrement. » Cette demande est frĂ©quente parmi les parents que j’accompagne. Mais c’est la lecture d’un article Ă©crit par un autre coach qui m’a donnĂ© envie de rĂ©diger ce billet article que vous trouverez ici. Et aussi quantitĂ© d’autres lectures, confĂ©rences, 
 oĂč j’entends sans cesse le mĂȘme discours Les parents ne doivent pas crier sur leurs enfants, faute de quoi ils les parents ne doivent pas s’énerver sinon ça fait du mal aux enfants. Et ce discours m’énerve au plus haut point ! Bien sĂ»r que crier et taper sur ses enfants rĂ©guliĂšrement est un problĂšme. Ce qui m’énerve c’est que ce discours sur l’absence de colĂšre est culpabilisant. J’en avais d’ailleurs dĂ©jĂ  parlĂ© avec cet article Les bons et les mauvais parents ».Et aussi dans celui-ci comment vouloir ĂȘtre bienveillante m’a presque rendue maltraitante » Pour Ă©duquer ses enfants faut-il ĂȘtre parfait ? Si je m’énerve trop vite je suis un mauvais parent ? Evidemment je suis d’accord avec l’idĂ©e qu’un enfant – comme tout autre ĂȘtre humain, mais Ă  plus forte raison avec un enfant – se dĂ©veloppe de façon plus harmonieuse et plus constructive quand on lui parle avec respect et quand on ne le tape pas. C’est mĂȘme le fondement d’une partie de ma pratique professionnelle. Je suis intimement persuadĂ©e qu’apprendre Ă  communiquer diffĂ©remment peut changer beaucoup de choses. Mais quand je lis une phrase comme Si vous ĂȘtes agressive, c’est qu’il y a de l’agressivitĂ© Ă  l’intĂ©rieur de vous , je suis juste trĂšs trĂšs Ă©nervĂ©e. Ce genre de phrases, c’est ce qu’on appelle en psychologie une explication par un principe dormitif » 😉 
 C’est quoi un principe dormitif ? C’est une expression inspirĂ©e de MoliĂšre, dans Le Malade Imaginaire . Dans cette piĂšce, un candidat passe un examen de mĂ©decine. Un docteur lui demande pourquoi l’opium fait dormir et le candidat rĂ©pond Parce qu’il contient une vertu dormitive ». Cqfd l’opium fait dormir parce qu’il contient une vertu dormitive. Si on extrait cette vertu dormitive, l’opium ne fait plus dormir. Or si l’opium fait dormir, c’est avant tout parce que quelqu’un le consomme 
 et la vertu dormitive est issue de l’interaction entre un ĂȘtre humain et l’opium, non de l’opium en lui-mĂȘme. Idem pour la colĂšre et l’agressivitĂ© en vertu de ce principe dormitif », la colĂšre, l’agressivitĂ© seraient des choses nuisibles, des parasites nichĂ©s Ă  l’intĂ©rieur de nous et qui n’attendent qu’une occasion de sortir pour dĂ©truire les autres contre notre propre volontĂ©. Il suffirait alors d’extirper ces parasites de nous pour nous rendre inconditionnellement bons et patients. Voir les choses comme ça, c’est une Ă©norme mĂ©connaissance des mĂ©canismes Ă©motionnels humains. Quand je m’énerve trop vite, je ne suis pas le parent idĂ©al 
 Ne plus jamais s’énerver, ne plus jamais crier, ĂȘtre toujours attentionnĂ©, attentif, patient, 
 tous les parents rĂȘvent de ça .. Mais moi, j’appelle ça une ultra-solution » 
 une solution extrĂȘme, impossible Ă  atteindre 
 et qui va crĂ©er beaucoup plus de problĂšmes qu’elle n’en rĂ©soudra. Les ultra-solutions, ça ne fonctionne pas. Jamais. MĂȘme si on a bien envie d’y croire parce que c’est un bel idĂ©al. Et beaucoup de parents sont victimes de ces croyances absolutistes 
 et nĂ©fastes. Je crie sur mes enfants, je m’énerve trop vite » l’histoire d’une jeune maman qui crie et s’énerve sur ses enfants Voici l’histoire d’une jeune maman, reçue dans mon cabinet. Elle a 2 enfants en bas-Ăąge moins de 3 ans pour les 2. Elle vient me voir parce qu’elle n’en peut plus et voilĂ  ce qu’elle me dit Je crie sur mes enfants pour mĂȘme je leur mets des fessĂ©es ou des tapes pour des choses qui n’en valent pas la n’est pas ce que je veux j’ai envie de leur donner une Ă©ducation respectueuse, sais que leur crier dessus ou leur donner une fessĂ©e leur fait du n’y arrive plus 
 Et Ă©videmment que se dit cette maman ? Que crier n’est pas bon pour ses enfants. Qu’elle n’a aucune raison de se mettre en colĂšre sur eux, qu’il NE FAUT PAS SE METTRE EN COLERE comme ça sur ses enfants, c’est mauvais pour eux. Je m’énerve trop vite » Comment se dĂ©barrasser de l’agressivitĂ© qui me nuit ? Elle vient me voir pour que j’extirpe d’elle la mĂ©chante agressivitĂ© qui la rend violente » avec ses enfants. Et elle n’est pas la seule Ă  venir me voir pour ça ! Tous ces parents ont parfaitement intĂ©grĂ© le discours du type de celui de l’article que je cite plus haut. Cette maman culpabilise donc terriblement d’ĂȘtre aussi mĂ©chante avec ses enfants. Elle essaie de se calmer, de se dominer, d’ĂȘtre plus patiente, plus calme. Mais comme le dit Haim Ginott Les parents prennent de bonnes rĂ©solutions, le jour se lĂšve, les enfants aussi 
 et les ennuis commencent. Comme coach parental – et comme personne tout court d’ailleurs – je suis un peu pĂ©nible. En tant qu’accompagnante parentale et psychopraticienne, je dĂ©teste me laisser enfermer par ces principes explicatifs qui ne font qu’aggraver les choses Ă  mon avis. Je demande Ă  cette maman agressive » ce qu’elle fait Elle prend sur essaie d’ĂȘtre se dit qu’elle ne doit pas se mettre en elle finit par exploser de plus belle 
 Quand j’explore son contexte actuel, elle m’explique sa situation son conjoint est parti la laissant seule avec les enfants. Il ne s’en occupe pas vraiment depuis et mĂšne une vie de cĂ©libataire alors qu’elle gĂšre les enfants 24 h / 24 et quasiment 7 jours sur 7 avec trĂšs peu de soutien. Il y a de nombreux autres Ă©lĂ©ments dans son contexte actuel qui sont difficiles Ă  vivre pour elle. Mais elle assume tout avec le sourire et essaie – en prime – d’ĂȘtre la meilleure mĂšre possible pour ses enfants. Alors non, cette maman n’a pas une agressivitĂ© Ă  l’intĂ©rieur d’elle qui la rendrait mauvaise. Enfin si, elle a de l’agressivitĂ© Ă  l’intĂ©rieur d’elle ! Une agressivitĂ© plus que justifiĂ©e au vu de son histoire rĂ©cente et de ce qui se passe dans sa vie actuellement ! Une agressivitĂ© qui a plus Ă  voir avec du surmenage ou la pression qu’elle se met pour ĂȘtre la meilleure maman du monde liĂ©e Ă  sa culpabilitĂ© non dite d’avoir mal choisi le papa qu’avec son enfance ou une agressivitĂ© interne mauvaise ». Cette maman a de l’agressivitĂ© en elle, c’est normal et mĂȘme sain. Elle essaie d’ĂȘtre patiente alors qu’elle a toutes les raisons du monde de se rĂ©volter ! Pire plus elle essaie de prendre sur elle, plus sa colĂšre finit par exploser violemment selon le principe de la carte de fidĂ©litĂ© que j’avais expliquĂ© dans l’article Avez-vous votre carte de fidĂ©litĂ© ? » Quand je m’énerve trop vite, essayer de rĂ©primer sa colĂšre rend la colĂšre plus violente RĂ©aliser que, plus elle essayait de rĂ©primer sa colĂšre, plus elle explosait a rĂ©solu une bonne partie de son problĂšme Cela lui a permis de voir que, dans les situations oĂč elle se mettait en colĂšre de façon violente contre ses enfants, il y avait une bonne raison, souvent non liĂ©e aux enfants qui n’étaient que le dĂ©clencheur et non la cause – et que c’est Ă  cette bonne raison qu’elle devait s’intĂ©resser. Et qu’elle devait cesser d’essayer de se convaincre de ne pas se mettre en colĂšre. Plus elle essayait d’ĂȘtre patiente, croyant que son comportement Ă©tait inappropriĂ© et sa colĂšre injustifiĂ©e, plus elle se mettait violemment en colĂšre par la suite. Et prendre conscience de cela a rĂ©solu son problĂšme d’agressivitĂ© ! Ce genre de situation est extrĂȘmement courant nous connaissons mal nos Ă©motions et nous avons tendance Ă  vouloir les contrĂŽler par la force de la volontĂ©. Ce qui fonctionne extrĂȘmement mal. Alors la prochaine fois qu’on essaie de vous faire croire que vous ne vous comportez pas comme il faut » parce que vous avez en vous un principe » dont il faudrait vous dĂ©barrasser pour fonctionner idĂ©alement, demandez-vous plutĂŽt quelles bonnes raisons vous avez de ressentir ce que vous ressentez 
 Il ne s’agit pas de lĂ©gitimer la violence et de se dire que nous avons bien raison d’ĂȘtre violents. Mais simplement de s’intĂ©resser Ă  la situation qui nous rend violent et d’agir d’une façon diffĂ©rente. Pour aller plus loin au sujet de la colĂšre et des Ă©motions Pour aller plus loin, je vous propose de suivre gratuitement ma mini-formation sur la violence et le colĂšre. Elle vous donnera des clĂ©s pour reprendre le contrĂŽle de votre colĂšre 😉. Retrouvez des ressources complĂ©mentaires sur les rĂ©seaux sociaux – instagram Facebook Youtube Nos ressources gratuites vous aident ? Le travail fourni sur ce blog mĂ©rite un remerciement et/ou une aide ? Vous pouvez contribuer sur Tipeee. Vous voulez assister Ă  une formation, une confĂ©rence ou Ă  un atelier de Sandrine Donzel de S Comm C ? Il y en a sans doute une prĂšs de chez vous ! L’agenda est par ici ! S Comm C propose aussi des accompagnements afin de vous aider Ă  vous sortir de ces situations bloquĂ©es et difficiles. Les accompagnements sont possibles IRL sur plusieurs lieux en Rhone Alpes et Ă  distance via Skype ou Facetime. Vous pouvez prendre rendez-vous directement en ligne par ici. Pour plus d’informations, contactez-moi par email sandrine Quand je m’énerve trop vite, des pistes pour voir les choses autrement Sur ce blog La colĂšre, cette inconnue qui vous veut du bienFaut-il vraiment Ă©radiquer la violence ? cet article vous donnera des pistes sur comment utiliser votre violence ou votre Ă©nervement pour ne plus ĂȘtre violent justement -.J’ai aussi Ă©crit Ă  propos de la maltraitance infantile et de ce qui pourrait aider les parents ici Ă  propos de la maltraitance conseils pour la journĂ©e de la non violence Ă©ducativeet tous les articles de la rubrique Education » Quelques livres pour aller plus loin liens affiliĂ©s Amazon Paroles de J'pense Ă  elle tout l'tempsInterprĂ©tĂ©es par Yves SimonElle croit qu'suis intellecuel Et qu'il faut pour me plaire Avoir lu tout Foucault Michel Et Schop .. Schopenhauer pour quej'la regarde Elle s'achĂšte des jupes en cuir noir Et met des bas, des vrais bas Des collants Ă  t'foutre le cafard J'pense Ă  elle tout le temps ... Elle rame, elle rame Et fait des brushings Ă  ses cheveux L'autre jour le babyliss A failli lui brĂ»ler les yeux Elle achĂšte chaque jour "Le Monde" et "LibĂ©"pour s'informer Mais elle retient Que les programmes de la tĂ©lĂ© J'pense Ă  elle tout le temps... Elle parle toujours de cet enfant Qui pousse dans sa tĂȘte Qui court le long d' l'ocĂ©an Avec ses sandalettes Elle voudrait qu'il vienne Dans son ventre et qu'il s'mette Ă  crier des injures au monde Pour pas s'mettre Ă  pleurer J'pense Ă  elle tout l'temps ... Ça signifie que c'est la bonne? Je prĂ©cise que je ne suis pas amoureux, depuis 6 mois je pense souvent Ă  elle souvent, je m'imagine avec elle et tout. Chose Ă©trange, quand je ne la voit pas pendant 1 mois elle me manque, fait unique mĂȘme pour mes amis et ma famille la plus proche. Pourtant elle a pas spĂ©cialement belle, elle est mignonne mais je peux avoir mieux. Mais je sais pas, je lui trouve un putain de charme, sa personnalitĂ© + sa petite bouille + sa façon de me regarder ça me fait trop craquer. DĂšs que je suis avec elle je me sens bien, j'ai tout le temps envie de la regarder, de l'embrasser, etc.. C'est grave docteur? PremiĂšre fois que ça me fait ça, je prĂ©cise que j'ai dĂ©jĂ  eu des copines et que je pourrais en avoir une actuellement, par contre je n'ai jamais Ă©tĂ© amoureux. Donc voilĂ , c'est bon signe non? C'est peut ĂȘtre la premiĂšre fille que je pourrais vraiment aimer? Je fais quoi, sachant qu'on habite Ă  l'autre bout de la France elle est partie faire ses Ă©tudes Ă  Nice et qu'on ne se verrait qu'un ou deux week end par mois..?

je pense a elle tout le temps