France mère des arts, des armes et des lois par Joachim du BELLAY. France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle : Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois. Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle France mère des arts, des armes et des lois Publié le 21 janvier 2017 par P@ule. Louis XVI, exécuté le 21 janvier 1793 . La France n'abolit pas le deuil de son roi. Un très grand nombre de messes de Requiem sont dites aujourd'hui dans les villes de France. Dans la tour du Temple où il est incarcéré, le roi est réveillé à 5 heures du matin, il entend la messe. Il DuBELLAY vers 1550. France, mère des arts, des armes et des lois. Joachim du Bellay (1515-1560), l’un des poètes de « la Pléiade », auteur avec Ronsard de la célèbre Défense et illustration de la langue française, écrivit à Rome, où il avait accompagné son oncle le cardinal, DUBELLAY : FRANCE, MÈRE DES ARTS, DES ARMES ET DES LOIS => extrait du recueil Les regrets, publié en 1558. C'est l'un des poèmes les plus célèbres de Joachim du Bellay. Vay Tiền Trả Góp Theo Tháng Chỉ Cần Cmnd. Production and distribution 2Executive Producer Les Films d'IciFrench distribution Hors ChampFull credits 4Author of original work Paul-Yves NizanDirectors of Photography Jean-Paul Aubert, Mustapha AmalScreenwriter Jean-Paul AubertNarrators Bernard Spiegel, Pierre KastTechnical detailsShort filmGenres DocumentaryProduction language FrenchProduction country FranceOriginal French-language productions UnspecifiedProduction year 1973Runtime 46 minVisa number 51523Visa issue date 13/12/1979Production formats 35mmColor type Black & WhiteAudio format Mono Dernières Infos AFP / le 24 avril 2020 à 17h41 Vue d'un quartier de La Grand-Combe, dans le Gard, village où un jeune Algérien a sauvé une femme de son habitation en feu. Photo d'archives Pascal GUYOT / AFP Sans-papier en France depuis une dizaine d'années, un Algérien de 29 ans a sauvé mi-avril une nonagénaire des flammes en plein confinement, dans une localité du sud du pays. Un fait d'armes qui lui vaut le soutien du maire de la commune, qui va demander sa régularisation."Je vais m'en occuper, le prendre sous mon aile et demander à la préfecture un dossier de régularisation", a expliqué vendredi à l'AFP Patrick Malavieille, le maire communiste de La Grand-Combe Sud, ancienne cité minière durement frappée par le chômage et la pauvreté. "On parle parfois de la jeunesse avec un a priori, ou alors on évoque les jeunes dans les pages des faits divers où ils ne sont pas toujours à l'honneur. Cet événement met en valeur le courage et la bravoure", a insisté le maire de La Grand-Combe 60 km au nord-ouest de Nîmes.Le 15 avril, en plein confinement - en vigueur en France depuis le 17 mars - Houari Hakiki avait porté secours, aidé d'un ami, à une femme de 92 ans bloquée dans un immeuble en feu, avant même l'arrivée des secours sur place. Mais il avait pris la fuite en entendant la sirène des services de secours, sans doute par peur. "J'étais avec Houari et on a vu des flammes. Il m'a dit viens on va voir ce qui se passe", a raconté cet ami, Malik Zaid, 26 ans, à l'AFP "A notre arrivée sur place les pompiers n'étaient pas encore là et une dame était au second étage, sur le balcon". Les deux hommes ont alors monté les escaliers, découvrant que la nonagénaire a été enfermée à clef dans l'appartement par son aide-ménagère, partie faire des courses. Ils défoncent alors la porte pour la libérer. "Il fallait absolument la sauver, ça pouvait être ma grand-mère", a commenté auprès de l'AFP Houari Hakiki, considérant son attitude simplement "normale" "Si c'était à refaire, je le referais." Sans-papier en France depuis une dizaine d'années, un Algérien de 29 ans a sauvé mi-avril une nonagénaire des flammes en plein confinement, dans une localité du sud du pays. Un fait d'armes qui lui vaut le soutien du maire de la commune, qui va demander sa régularisation."Je vais m'en occuper, le prendre sous mon aile et demander à la préfecture un dossier de régularisation", a... France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois. Si tu m’as pour enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, réponds à ma triste querelle. Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix. Entre les loups cruels j’erre parmi la plaine, Je sens venir l’hiver, de qui la froide haleine D’une tremblante horreur fait hérisser ma peau. Las, tes autres agneaux n’ont faute de pâture, Ils ne craignent le loup, le vent, ni la froidure Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau. Joachim Du Bellay, Les Regrets 1558 "France, mère des arts, des armes et des lois...", pourquoi veut-on toujours y brouiller les premiers avec les derniers? Françoise Sagan “France, mère des arts, des armes et des lois…”, pourquoi veut-on toujours y brouiller les premiers avec les derniers? Françoise Sagan Qu'en pensez-vous? Un véritable "cancer". C'est ainsi que Barack Obama décrit l'État islamique EI, organisation allant "au-delà de tout autre groupe terroriste" connu à ce jour, selon le Pentagone. Depuis l'instauration d'un "califat" à cheval entre la Syrie et l'Irak, l'EI sème la terreur auprès des minorités religieuses des territoires conquis. Or, l'organisation compterait dans ses rangs près d'un millier de Français, sur les 25 000 combattants au total. De jeunes hommes récemment radicalisés, des femmes, mais aussi de plus en plus de familles, quittant la France pour s'installer dans cet "État" en pleine guerre, où est pratiquée la charia. Le vous explique pourquoi. Qui sont ces djihadistes français ? Trois types de profils se dégagent. Tout d'abord celui "classique" des djihadistes purs et durs, qui ont déjà mené leur "guerre sainte" à travers le globe Balkans, Tchétchénie, Afghanistan au cours des années 1990 et 2000. Connus des services secrets français, ces islamistes qui ne sont pas passés à l'acte en France, ont profité de la militarisation du conflit syrien pour poursuivre leur combat "en terre d'Islam". "Leur seul mode d'action politique est la lutte armée contre l'Occident", explique Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes au cabinet NGC Consulting. "Ne contrôlant aucun lieu de prière en France, ils se rencontrent dans divers lieux fréquentés par les sympathisants de la mouvance djihadiste mosquées, sandwicheries grecques, Internet."Ces radicaux "de la première heure" ne sont toutefois plus majoritaires. Le conflit syrien a vu "éclore" un nouveau type de jeunes djihadistes communément appelés "loups solitaires" en France, dont le plus célèbre est Mehdi Nemmouche. "Pour la plupart, il s'agit de jeunes sans expérience, radicalisés depuis peu de temps", affirme Romain Caillet. Et qui sont très durs à repérer par les services secrets. Certains de ces jeunes ont été embrigadés en prison, où ils étaient incarcérés pour des faits de délinquance. "L'état psychologique de ces prisonniers les rend beaucoup plus vulnérables face aux "groupes de détenus supposément chargés de les protéger", explique Wassim Nasr, journaliste spécialiste des questions djihadistes à France 24 . "Ainsi, ces jeunes se font convaincre que le djihad est la voie la plus courte pour se racheter." Or, à en croire Jean-Charles Brisard, consultant international spécialiste du terrorisme, "la plupart d'entre eux ne connaissent rien à la religion, qui n'est qu'un prétexte". Nouveau phénomène, un nombre croissant de djihadistes partent en famille. Lundi, le procureur de la République de Vienne a révélé qu'un couple isérois avait quitté la France en août pour la Syrie, en compagnie de ses quatre enfants, un cas loin d'être isolé. Ce "djihad familial", ainsi que l'appelle Wassim Nasr, n'a pas pour but de tuer, mais de "construire un État". "Amener ses enfants avec soi signifie que l'on part en Syrie pour y rester, et y installer ses générations futures", indique le journaliste. Autre phénomène, le départ pour la Syrie de jeunes femmes, parfois mineures, dans le but d'épouser des combattants. Une motivation idéologique sans faille, peu importe les risques dus à la guerre. Quelles sont leurs filières ?Tandis que les djihadistes expérimentés possèdent déjà leurs propres réseaux efficaces, les apprentis djihadistes jeunes combattants, femmes, et familles entreprennent des démarches le plus souvent individuelles et peu structurées. Aucun besoin de prêcheur radical, Internet met ces jeunes en contact avec des djihadistes sur le terrain. "En quelques clics, vous accédez depuis Youtube au profil de personnes spécialisées, qui vous expliquent comment vous y rendre", affirme Jean-Charles Brisard. Pour ce qui est du voyage, il est aujourd'hui très facile de se rendre en Syrie. En passant par la Turquie, les citoyens français n'ont pas besoin de visa. Sur place, "rien de plus simple que de se rendre à Gaziantep, acheter des armes et des munitions, et trouver une puce de téléphone afin de contacter quelqu'un de l'autre côté de la frontière", explique Romain Caillet. Le financement est lui aussi individuel. "Parfois, les djihadistes contractent même des prêts, et mettent leur argent au service de l'État islamique", souligne le journaliste Wassim Nasr. Pourquoi le djihad ? L'inaction occidentale face aux massacres perpétrés par Bachar el-Assad contre sa propre population a favorisé le départ de djihadistes français pour la Syrie. Une guerre "juste" selon ces derniers, d'autant que François Hollande a toujours appelé à la chute du "dictateur syrien". "Ces djihadistes ressentent à ce sujet un profond sentiment d'injustice", pointe Wassim Nasr. "La majorité des personnes qui sont parties en Syrie étaient convaincues de s'y rendre pour protéger femmes et enfants." Or, de retour en France, ces opposants à Bachar el-Assad sont arrêtés pour "terrorisme"... lorsqu'ils sont repérés. Un débat que récuse l'expert Jean-Charles Brisard. "La question a été tranchée par les services judiciaires français", souligne-t-il. "Nous avons des informations précises sur les jeunes qui partent en Syrie. Combattre pour l'armée syrienne libre opposition modérée n'est pas la même chose que combattre dans des organisations classées comme terroristes, comme l'État islamique."Le départ pour la Syrie s'explique également par la confessionnalisation du conflit entre chiites et sunnites, une "guerre de religion" savamment entretenue par Bachar el-Assad et son allié iranien - chiites - tout autant que par les États du Golfe, parrains de l'opposition - sunnite. "Pour les candidats au djihad, la Syrie est devenue un terrain on ne peut plus attrayant au niveau idéologique", explique Wassim Nasr. "Selon un hadith du prophète, c'est dans la plaine de Dabiq nord d'Alep, dont s'est emparé l'État islamique en Syrie, NDLR, qu'a eu lieu la bataille finale entre les armées romaines donc occidentales aux yeux des djihadistes, NDLR et musulmanes. De la même manière, le village de Jalalwa qu'a conquis l'EI à la frontière irako-iranienne, NDLR, est le théâtre de la dernière bataille entre les armées musulmane et perse, qui a conduit à la conversion à l'islam de ces derniers", poursuit le spécialiste. "Ainsi, en participant à la construction de l'État islamique, ses membres pensent accomplir une prophétie." Revenir aux préceptes originels de l'Islam, telle est l'ambition des familles et quelques femmes françaises ayant rejoint l'EI. "Estimant ne plus pouvoir rester en France en raison notamment des lois sur le port du voile et de la burqa, NDLR, ces Français partent là où ils pensent pouvoir vivre en paix sous la charia", explique Romain Caillet. "Ces personnes souffrent du vide idéologique régnant au sein des sociétés occidentales, et choisissent par conséquent l'exode", ajoute Wassim Nasr. Au contraire, certains jeunes combattants partent en Syrie avec la seule idée de frapper l'Occident. "Ils rejoignent l'EI car ils le considèrent comme le groupe le plus violent et le plus pur idéologiquement", explique Romain Caillet. "Or, au départ, une grande partie d'entre eux ne faisait même pas la distinction entre al-Qaida et l'État islamique, deux groupes dont les objectifs divergent totalement."LIRE aussi notre interview du juge Trévidic "Ceux qui rentrent sont dégoûtés par ce qu'ils ont vu"Peuvent-ils frapper en Occident ? Contrairement à al-Qaida, dont le but premier est de frapper l'Occident, les intentions de l'État islamique sont avant tout locales. "L'EI souhaite se débarrasser des monarchies arabes, ainsi que des chiites Iran afin de regagner les lieux saints de l'Islam et construire un État", explique Wassim Nasr. À la proclamation de son "califat", Abou Bakr al-Baghdadi, "calife Ibrahim" autodésigné, a exhorté les musulmans du monde entier à lui obéir et venir le rejoindre au coeur de son État. "Il est vrai que le djihad prôné par l'EI est régional, admet l'expert Jean-Charles Brisard. Mais avec un tel vivier de combattants étrangers en son sein, l'État islamique possède une immense capacité de projection s'il décidait d'attaquer l'Occident."Dans aucun discours, le chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, n'appelle ses combattants à attaquer l'Occident. "Pour le moment, l'EI ne dispose pas des moyens logistiques et techniques pour frapper efficacement l'Europe", ajoute Wassim Nasr. Néanmoins, le cas Mehdi Nemmouche est là pour rappeler le danger représenté par ses djihadistes de retour en Europe. "L'attaque du Musée juif de Bruxelles était une action déconnectée de l'organisation", note Jean-Charles Brisard, qui rappelle toutefois que, par le passé, 50 % des Français de retour du djihad se sont ensuite engagés dans des entreprises terroristes en Europe. Comment lutter contre le fléau djihadiste ?La nouvelle nature de la menace terroriste rend difficile tout contrôle préalable des apprentis djihadistes, d'autant qu'aucun chiffre exact n'existe sur leur nombre. "Ces jeunes étant majoritairement inconnus des services, il s'agit essentiellement de renseignements locaux des services déconcentrés de la DGSI Direction générale de la sécurité intérieure et du SCRT Service central du renseignement territorial visant à appréhender des profils jugés "à risque"", explique Jean-Charles Brisard. Pour mieux appréhender les départs vers la Syrie, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a présenté un plan anti-djihad et un projet de loi visant notamment à criminaliser le projet individuel de djihad. L'initiative, qui doit être discutée à l'Assemblée nationale à la mi-septembre, prévoit une dizaine de mesures comprenant l'interdiction de sortie du territoire pour les candidats au djihad, la privation de passeports de djihadistes avérés et le blocage administratif des contenus faisant l'apologie du terrorisme sur Internet. "L'essentiel est d'interpeller ces personnes dès qu'elles émettent le souhait de partir", poursuit l'expert. "Car, au retour en France, il est déjà trop tard. Ces personnes sont déjà formées au maniement des armes et des explosifs."

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