Lessouris cĂ©lĂšbres. /. Mickey Mouse. Certains prĂ©tendent que je suis nĂ© le 18 novembre 1928, lors de la premiĂšre diffusion Ă  l’écran d’un dessin animĂ© appelĂ© Steamboat Willie, une parodie d’un film de l’époque avec Buster Keaton. Plus exactement, c’est quelques mois plus tĂŽt que je suis croquĂ© pour la premiĂšre fois, lors Disneypourrait perdre les droits exclusifs sur Mickey Mouse Ă  la fin de 2023, car la cĂ©lĂšbre souris devrait cette annĂ©e-lĂ  tomber dans le domaine Contact; Accueil; ActualitĂ© . France: un rapport dĂ©nonce le difficile accĂšs Jul 6, 2022. Que contiennent les rĂšglements de l’UE pour rĂ©guler Jul 6, 2022. Comment la chute de l’euro face au dollar alimente Jul 6, 2022 Expositiontemporaire du 17 mai au 22 septembre 2019 en collaboration avec @[1506690326262380:274:Fans Disney d'Alsace]. DĂ©couvrez la nouvelle exposition temporaire du Pixel Museum Ă  partir du 17 CdiscountJeux - Jouets - DĂ©couvrez notre offre Mascotte de Minnie cĂ©lĂšbre souris de Disney. Costume Disney - Costume Livraison gratuite Ă  partir de 25€* | Paiement sĂ©curisĂ© | 4x possible | Retour simple et rapide Prenezce t-shirt d'un mois ne peut pas tenir notre histoire pour votre ami ou membre de la famille afro-amĂ©ricain. Cette conception afrocentrique kente bhm de la fiertĂ© noire de l'histoire noire de la mĂ©lanine est l'idĂ©e cadeau parfaite pour le Mois de l' ‱ Des millions d'Ɠuvres originales, imaginĂ©es par des artistes indĂ©pendants. Trouvez votre bonheur. Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. SciencesAppleAlors que la couleur blanche Ă©tait la rĂšgle depuis des annĂ©es pour la bureautique Apple lien non disponible, leur nouvelle souris brise les tabous en exhibant un beau corps noir en fibre de carbone.© Carbon Fiber Magic Apple rĂ©volutionne sa gamme en inventant la souris noireLes magic mouse sont vendues depuis quelque temps dĂ©jĂ  par Apple. Ce sont des souris sans boutons, dont toute la surface avant est tactile et multitouch. Cela permet d’y rĂ©aliser des manipulations comme des zooms ou des rotations. Mais pour l’instant la surface en question Ă©tait un plastique lisse et brillant, sur lequel les doigts ne glissaient pas toujours bien. Apple reconnait son erreur, car il a dĂ©sormais une meilleure solution il a remplacĂ© la surface tactile par de la fibre de carbone. La surface texturĂ©e ainsi confĂ©rĂ©e Ă  la souris la rend plus agrĂ©able et prĂ©cise. La magic mouse lien non disponible Ă©tait dĂ©jĂ  classe, il faut bien avouer que cela lui confĂšre Ă©galement un look soignĂ© et luxueux, quoiqu’un peu surprenant dans un ensemble blanchĂątre Apple. Elle est disponible en quatre coloris Black, Graphite Gris foncĂ©, Silver gris clair et White. Pour harmoniser votre bureautique, Apple propose de dĂ©bourser des dollars supplĂ©mentaires dans un trackpad et un clavier du mĂȘme style
Les rĂ©sidents amĂ©ricains peuvent l’acheter pour 99 $ 75 euros environ, en attendant une sortie europĂ©enne. Pour 29 $,une vingtaine d'euros il est Ă©galement possible d’envoyer par colis sa vieille souris magic mouse pour qu’Apple remplace simplement la coque. Passer par la case Disney peut s'avĂ©rer ĂȘtre un bon dĂ©but de carriĂšre, Ă  en croire Britney Spears, Ryan Gosling, Shia LaBeouf ou encore Christina Aguilera. Si certaines stars ont vite quittĂ© l'Ă©curie Disney, d'autres sont devenues des Ă©gĂ©ries du studio. Que ce soit pour ses Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, ses sĂ©ries ou ses films, le studio Walt Disney recrute les artistes dĂšs leur plus jeune Ăąge. Ainsi, de nombreuses personnalitĂ©s ont fait leurs premiers pas dans le domaine du spectacle au sein de la famille de la petite souris amĂ©ricaine. Si certains ont utilisĂ© cette opportunitĂ© comme tremplin, d'autres sont devenus des Ă©gĂ©ries de la marque. 1 – Justin Timberlake Source A l'Ăąge de 12 ans, Justin Timberlake fait ses dĂ©buts dans le monde du spectacle en intĂ©grant le Mickey Mouse Club. Il fera partie de l'Ă©quipe pendant 2 ans, jusqu'Ă  la fin de l'Ă©mission. Parmi les jeunes animateurs, il se lie avec Britney Spears, Christina Aguilera ou encore JC Chasez. Dans cette vidĂ©o, il s'essaye mĂȘme au rub-a-dub style version Walt Disney. 2 – Britney Spears Source Si Britney Spears n'a pas rĂ©ussi les sĂ©lections pour le Mickey Mouse Club Ă  l'Ăąge de 8 ans, elle fut tout de mĂȘme repĂ©rĂ©e et entraĂźnĂ©e durant les annĂ©es suivantes. Elle intĂšgre ensuite l'Ă©mission Ă  l'Ăąge de 11 ans, aprĂšs avoir dĂ©crochĂ© quelques petits rĂŽles dans des piĂšces Ă  Broadway. 3 – Ryan Gosling Source L'acteur de Drive » a lui aussi fait ses dĂ©buts Ă  l'Ăąge de 11 ans, dans le Mickey Mouse Club. AprĂšs deux saisons, il enchaĂźne avec des rĂŽles dans des sĂ©ries TV comme "Hercule contre ArĂšs", avant d'entamer sa carriĂšre au cinĂ©ma. Il est Ă©galement chanteur et compositeur. 4 – Christina Aguilera Source Elle aussi Ă©tait prĂ©sente aux cĂŽtĂ©s des trois premiĂšres personnes de ce classement. EntrĂ©e Ă  l'Ăąge de 12 ans dans le Mickey Mouse Club, elle se tournera ensuite vers la chanson. Sa carriĂšre explose Ă  partir de 1999 avec le titre Genie in a Bottle » tirĂ© de l'album Christina Aguilera ». 5 – Keri Russell Source Contrairement aux personnalitĂ©s prĂ©cĂ©dentes, Keri Russell n'a pas Ă©tĂ© recrutĂ©e dans le All-New Mickey Mouse Club pour ses talents de chanteuse. Depuis son plus jeune Ăąge, elle pratique la danse et accompagne plusieurs groupes en tournĂ©e. Ainsi, elle faisait partie de l'Ă©quipe en tant que danseuse, et ce, de 1991 Ă  1994. Elle enchaĂźne ensuite les rĂŽles dans les sĂ©ries TV et les films dont ChĂ©ri, j'ai agrandi le bĂ©bĂ© », MariĂ©s deux enfants » puis Felicity ». 6 – Miley Cyrus NĂ©e dans une famille d'artistes, la petite Miley a trĂšs vite voulu devenir actrice. A 12 ans, elle passe le casting pour la nouvelle sĂ©rie de Disney Hannah Montana » et dĂ©croche le rĂŽle principal, qui va la propulser sur le devant de la scĂšne. Incarnant une jeune artiste, elle cumule les rĂŽles d'actrice et de chanteuse. AprĂšs avoir quitter l'Ă©curie Disney, elle a sorti plusieurs albums et cassĂ© son image d'Ă©gĂ©rie jeunesse en dĂ©frayant la chronique. 7 – Shia LaBeouf Source AprĂšs avoir rencontrĂ© Shawn Toovey Brian dans Docteur Quinn » Ă  l'Ăąge de 10 ans, Shia LaBeouf a commencĂ© sa carriĂšre en faisant du stand-up. Il enchaĂźne quelques rĂŽles Ă  la tĂ©lĂ© amĂ©ricaine et est ensuite engagĂ© pour jouer le rĂŽle principal de la sĂ©rie Disney Channel La guerre des Stevens ». Suivront 66 Ă©pisodes et le tĂ©lĂ©film liĂ© Ă  la sĂ©rie. Le jeune comĂ©dien reste quelques annĂ©es chez Disney en jouant dans des tĂ©lĂ©films et des films, avant d'endosser le rĂŽle de Sam dans la saga Transformers ». 8 – Lindsay Lohan Source Plus connue pour ses frasques judiciaires que pour sa carriĂšre d'actrice et de chanteuse, Lindsay Lohan a toutefois commencĂ© trĂšs tĂŽt. A 3 ans, elle tournait dĂ©jĂ  dans des publicitĂ©s avant de jouer dans la sĂ©rie As the World Turns ». Ce n'est qu'en 1998 qu'elle intĂšgre Walt Disney Pictures, un studio qu'elle ne quittera que 7 ans plus tard. Durant cette pĂ©riode, elle se fait connaĂźtre en jouant les jumelles du film A nous quatre ». Suivront ensuite Freaky Friday », La coccinelle revient » ou encore Lolita malgrĂ© moi ». 9 – Joshua Jackson Peycey Source Avant d'incarner Pacey dans la sĂ©rie Dawson », Joshua Jackson a jouĂ© un des jeunes athlĂštes des films Les petits champions », produits par Walt Disney Pictures. Toutefois, c'est son rĂŽle dans Dawson » qui marquera rĂ©ellement le dĂ©collage de sa carriĂšre. Il s'est Ă©galement fait remarquĂ© avec la sĂ©rie Fringe » . 10 – Selena Gomez Source En 2002, elle obtient un rĂŽle dans la sĂ©rie Barney » Ă  l'Ăąge de 10 ans. Elle le gardera durant 2 ans avant de tourner dans le film Spy Kids ». Mais sa carriĂšre explose lorsqu'elle commence Ă  travailler pour Disney Channel, notamment dans les sĂ©ries La Vie de Palace de Zack et Cody », Hannah Montana » ou Les sorciers de Waverly Place ». A seulement 16 ans, elle fonde sa propre sociĂ©tĂ© de production et enregistre quelques singles en solo et pour Disney. Elle s'est aussi fait remarquer au cinĂ©ma dans le thriller Spring Breakers » de Sofia Coppola. Ce top a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© avec amour, gentillesse et bienveillance par Nawel P. 2 aoĂ»t 2022 - MAJ 02/08/2022 1826 JL Techer 2 aoĂ»t 2022 - MAJ 02/08/2022 1826 Action Aventure Disney Sorti en 1994 sur Mega Drive et Super Nintendo, Mickey Mania est un jeu vidĂ©o doublĂ©e d'une dĂ©claration d'amour dĂ©diĂ©e Ă  la mascotte de Disney. À la fin des annĂ©es 80 et au dĂ©but des annĂ©es 90, l'Ă©quipe des canards de Disney avait plus que le vent en poupe. PortĂ© par l'excellente sĂ©rie La Bande Ă  Picsou, Donald et consorts ont connu la gloire vidĂ©oludique grĂące Ă  Duck Tales sorti sur NES en 1989, puis Ă  QuackShot starring Donald Duck en 1991 sur consoles 16 bits. Mickey a mĂȘme dĂ» partager l'affiche avec Donald dans World of Illusion Starring Mickey Mouse & Donald Duck sur Mega Drive en 1992. AprĂšs le trĂšs moyen The Magical Quest Starring Mickey Mouse, Disney s'est dit qu'il Ă©tait grand temps que la souris la plus cĂ©lĂšbre de l'univers ait de nouveau un jeu Ă  sa gloire, avant de se faire dĂ©finitivement voler la vedette par une bande d'oiseaux aquatiques ansĂ©riformes. Bien dĂ©cidĂ© Ă  mettre toutes les chances de leur cĂŽtĂ© pour produire un jeu d'exception, en 1993 Disney se rapproche de la firme Traveller's Tale, fraĂźchement aurĂ©olĂ©e du succĂšs du jeu de plateforme Puggsy, sorti en 1993, et connu pour ses jeux d'action Leander et Bram Stoker's Dracula, adaptation du film du mĂȘme nom. Le projet Ă©tait on ne peut plus ambitieux il fallait coĂ»te que coĂ»te cĂ©lĂ©brer l'intĂ©gralitĂ© de la carriĂšre de Mickey. Un look inimitable Epic Mickey Le projet Mickey Mania, de son nom complet Mickey Mania The Timeless Adventures of Mickey Mouse, est nĂ© de l'envie des cadres de Disney de crĂ©er un jeu vidĂ©o pour cĂ©lĂ©brer les 65 ans de leur mascotte. Bien qu'ayant sous la main la division Walt Disney Computer Software, auteur de Les Aventures de Rocketeer 1991 et de Hare Raising Havoc 1991, l'adaptation de Roger Rabbit, les dirigeants de la firme ont prĂ©fĂ©rĂ© faire appel Ă  de vĂ©ritables professionnels pour produire un titre d'exception. AprĂšs des contacts avec quelques studios indĂ©pendants, ils jettent leur dĂ©volu sur Traveller's Tales, le studio britannique fondĂ© en 1989 par Jon Burton et affiliĂ© Ă  Psygnosis. Sa vision du jeu de plateforme, mĂȘlant phases d'action et sĂ©quences d'adresse pures, sĂ©duit Disney. MalgrĂ© tout, il n'a pas eu les coudĂ©es franches, la firme amĂ©ricaine a prĂ©fĂ©rĂ© confier Ă  l'entreprise Sony Imagesoft futur Sony Interactive la gestion de la production et de l'Ă©dition du jeu, afin d'ĂȘtre sĂ»re que la qualitĂ© attendue soit au rendez-vous, et que les dĂ©lais soient tenus. Exemple de calcul des dĂ©lais chez Disney Et dĂšs le dĂ©part de cette collaboration entre Sony Imagesoft, Traveller's Tales et Disney, les premiers problĂšmes apparaissent. Disney souhaite que le jeu Mickey Mania soit livrĂ© en octobre 1993, pour accompagner les cĂ©lĂ©brations du 65e anniversaire de la souris. Un dĂ©lai jugĂ© intenable par Jon Burton au vu du cahier des charges fourni par Disney, car cela aurait laissĂ© moins de six mois Ă  son Ă©quipe pour accoucher du produit final. Soit Disney rallongeait le dĂ©lai, soit le jeu allait ĂȘtre bĂąclĂ©. Jon Burton obtient gain de cause, et la date de sortie est reportĂ©e d'un an. DorĂ©navant, Burton visait octobre 1994, ce qui lui laissait suffisamment de temps pour rĂ©aliser un titre qui rĂ©pondrait Ă  son propre niveau d'exigence, mais aussi Ă  celui de son nouveau collaborateur issu de Sony Imagesoft un certain David Jaffe. CrĂ©ditĂ© au poste de designer sur Mickey Mania, Jaffe est aujourd'hui connu comme Ă©tant le co-crĂ©ateur de la sĂ©rie Twisted Metal aux cĂŽtĂ©s de Mickael D. Jackson, et est le pĂšre de la saga God of War. Qui aurait pu imaginer un lien entre Mickey et Kratos Sept d'un coup ! Afin de rendre hommage au mieux aux plus grandes heures de la souris au short rouge, Traveller's Tales a fait le choix de consacrer chacun des sept niveaux de son jeu Ă  un des courts-mĂ©trages parmi les plus marquants de la carriĂšre de Mickey. À la suite de multiples rencontres avec la compagnie Disney et Sony, Jon Burton a fini par arrĂȘter une liste de sept dessins animĂ©s, tous censĂ©s reprĂ©senter des aspects diffĂ©rents du hĂ©ros, et qui permettraient au studio de crĂ©er des niveaux suffisamment diffĂ©rents pour ne pas lasser les joueurs. Le premier niveau a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  Steamboat Willie, mĂ©trage datant de 1928 qui est considĂ©rĂ© comme l'acte de naissance officiel de Mickey. Dans le jeu vidĂ©o, Mickey apparaĂźt comme un personnage colorisĂ© sur un film en noir et blanc, l'Ă©cran Ă©tant encadrĂ© par les perforations de la pellicule. À mesure que le hĂ©ros progresse, il amĂšne des couleurs dans ce monde en niveau de gris. Une belle trouvaille artistique qui a marquĂ© le public Ă  la sortie du jeu. Un premier niveau inoubliable Le deuxiĂšme niveau explore le dessin animĂ© The Mad Doctor de 1933. Un stage qui projetait Mickey dans un gigantesque laboratoire de savant fou dans un chĂąteau gothique, et qui rĂ©serve une phase de train de la mine assez inattendue, suivie d'une sĂ©quence oĂč le hĂ©ros descend une grande tour dans un effet de simili 3D totalement bluffant, avant de se terminer dans un duel face au professeur aux faux airs de Jafar en blouse blanche. The Moose Hunters Chasseurs d'Ă©lans - 1937 offrait son cadre au stage suivant. Il s'agit d'un niveau divisĂ© en deux parties, et basĂ© sur des sĂ©quences de rĂ©flexes. Dans sa premiĂšre moitiĂ©, accompagnĂ© de Pluto, Mickey doit esquiver des pierres et des Ă©lans, dont l'apparition est indiquĂ©e par un aboiement de Pluto. Sa seconde partie voit le hĂ©ros devoir fuir des Ă©lans en une course effrĂ©nĂ©e face camĂ©ra. The Lonesome Ghosts Les Revenants Solitaires - 1937 donnait lieu Ă  un niveau sur le mĂȘme modĂšle que la maison hantĂ©e de Super Mario Bros 3 . Puis Mickey and the Beanstalk Mickey et le Haricot Magique - 1947 permet Ă  la souris de parcourir un stage de pure plateforme en Ă©tant minuscule dans un monde immense, d'abord vĂ©gĂ©tal, puis constituĂ© par la table du gĂ©ant de l'histoire originale. Fast and Furious The Prince and the Pauper Le Prince et le Pauvre - 1990 fermait la marche, et proposait d'explorer un chĂąteau, avec une sĂ©quence stressante oĂč de la lave montait du bas de l'Ă©cran, forçant le hĂ©ros Ă  aller toujours plus haut Ă  l'aveugle. Le jeu se terminait avec un duel face au Capitaine Pat Hibulaire. Quid du septiĂšme niveau ? The Band Concert La Fanfare - 1935 Ă©tait un stage cachĂ©, accessible en faisant toute une suite de manipulation au cours du niveau Beanstalk. The Band Concert, un enfer de plateforme Fantasia Mickey Mania a Ă©tĂ© saluĂ© Ă  sa sortie pour sa beautĂ© graphique et sa direction artistique. David Jaffe et Jon Burton ont mis la barre trĂšs haut pour ce qui est de la qualitĂ© d'animation du hĂ©ros, de celle de ses ennemis. Les effets 3D de certains passages, dont les sĂ©quences de tour en 3D ou la course-poursuite avec l’élan, et la qualitĂ© des scrollings diffĂ©rentiels ont Ă©galement marquĂ© la presse. LivrĂ© sur Mega Drive et Mega CD en novembre 1994, le titre n'avait pas Ă  pĂąlir face Ă  la rude concurrence de l'Ă©poque Sonic 3 sur MD, Sparkster, ou Donkey Kong Country sur SNES. De plus, il avait pour lui l'aura Disney, qui lui a assurĂ© une belle visibilitĂ© auprĂšs du jeune public. Pour des raisons Ă©tranges, les versions europĂ©enne et japonaise du jeu sur SNES n'ont pu trouver le chemin des Ă©tals que six mois plus tard, en avril 1995. Cette itĂ©ration SNES a Ă©tĂ© adaptĂ©e par Capcom, et si globalement les jeux sont les mĂȘmes, puisque Traveller's Tales avait fourni l'intĂ©gralitĂ© du code de jeu Ă  la firme japonaise, la version SNES s'est tout de mĂȘme vue amputĂ©e du niveau The Band Concert. C'est beau Ă  pleurer L'autre point qui avait Ă©tĂ© largement mis en avant par la presse de l'Ă©poque est la bande originale du soft, composĂ©e par Andy Blythe et Marten Joustra, un duo pour lequel il s'agissait du premier travail de commande dans le jeu vidĂ©o. MalgrĂ© les limitations techniques des hardwares SNES et Mega Drive, Blythe et Joustra ont livrĂ© un magnifique OST, fait de compositions originales respectant le plus pur esprit Disney old school. La BO Ă©tait partagĂ©e entre des morceaux trĂšs enjouĂ©s et lumineux, comme Steamboat Willie wharf, qui auraient trĂšs bien pu ĂȘtre sur la bande originale de courts-mĂ©trages des annĂ©es 30 Ă  50, et d'autres plus sombres comme The Lonesome Ghosts Ghosts 1 avec ses roulements de caisse claire, qui n'aurait pas dĂ©pareillĂ© sur l'OST d'un Castlevania. Si les versions SNES et Mega Drive sont trĂšs honnĂȘtes au niveau de la bande originale, c'est dans son itĂ©ration Mega CD que Mickey Mania dĂ©ploie vĂ©ritablement ses ailes. Le support CD aidant, les compositions de Blythe et Joustra prennent une tout autre ampleur. SecondĂ©s par un jeune Michael Giacchino, les compositeurs dĂ©livrent un OST magistral, oĂč s'Ă©panouissent les cordes et le piano pour un festin audio. La piste Mickey and the Beanstalk est d'une telle qualitĂ© de production qu'il est difficile d'imaginer qu'il s'agit d'un jeu vidĂ©o datant de 1994. Cette version Mega CD n'Ă©tait pas qu'un simple portage, les sprites Ă©taient plus dĂ©taillĂ©s, l'animation plus fluide, et les couleurs toujours plus chatoyantes. C'est Ă  croire que c'est cette seule et unique itĂ©ration qui aurait dĂ» voir le jour, oĂč que celle-ci fĂ»t la version dĂ©veloppĂ©e au dĂ©part, et qu'ensuite elle a Ă©tĂ© l'objet d'une dĂ©gradation pour ĂȘtre portĂ©e sur MD et SNES. Mickey Maniac Face au succĂšs critique et public de Mickey Mania The Timeless Adventures of Mickey Mouse, en 1996, Disney a dĂ©cidĂ© d'effectuer un portage du titre sur la PlayStation de Sony, alors en plein essor. Pour l'occasion, le soft a Ă©tĂ© rebaptisĂ© Mickey's Wild Adventure, et Ă©tait au moins aussi qualitatif que la version Mega CD de Mickey Mania. Cependant il ne s'agissait pas d'un portage paresseux pour autant. Les sprites avaient Ă©tĂ© retravaillĂ©s, les sĂ©quences 3D bĂ©nĂ©ficiaient dorĂ©navant d'une vĂ©ritable modĂ©lisation 3D et dans le niveau Mad Doctor, de nouveaux Ă©lĂ©ments, comme des caisses arrivant des extrĂ©mitĂ©s de l'Ă©cran, avaient Ă©tĂ© ajoutĂ©s. Un Mickey encore plus beau pour Mickey's Wild Adventure La collaboration entre Disney et Traveller's Tale pour Mickey Mania a Ă©tĂ© le dĂ©but d'une longue entente entre les deux firmes. Dans les annĂ©es qui ont suivi, la sociĂ©tĂ© de Jon Burton a rĂ©alisĂ© les adaptations de Toy Story, 1001 pattes, et Le Monde de Nemo. Le plus grand coup d'Ă©clat de Traveler's Tales a Ă©tĂ© LEGO Star Wars, le jeu vidĂ©o en 2005, un carton planĂ©taire sur PC, PS2, Xbox et GameCube. DĂ©sormais spĂ©cialiste du dĂ©veloppement de jeux sous licence LEGO, Traveller's Tales, dĂ©sormais renommĂ© TT Games, a bouclĂ© la boucle avec LEGO Star Wars The Skywalker Saga. Sorti en 2022, le titre a Ă©tĂ© produit pour le compte de Warner Bros., et conçu sous l'Ă©gide de Disney, dĂ©tenteur de la licence Star Wars. NimbĂ© de nostalgie, Mickey Mania fait partie de ces titres capables de parler tout autant aux enfants qu'Ă  leurs parents, ce qui est l'une des marques de fabrique de Disney. Si la jeune gĂ©nĂ©ration se dĂ©lectait d'un jeu de plateforme bien conçu et Ă  sa portĂ©e en termes de difficultĂ©, Mickey Mania devenait une machine Ă  voyager dans le temps pour les joueurs plus ĂągĂ©s. À ce jour, il reste une merveilleuse porte sur l'histoire de Mickey et une perle de jeu de plateforme. Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi PubliĂ© le 12 fĂ©vr. 2004 Ă  101Walt Disney, ou comment une petite souris a dĂ©vorĂ© la planĂšte... Il n'est pas un enfant au monde qui ne connaisse, au moins, un personnage de Walt Disney. On a tous pleurĂ© avec Bambi, qui avait perdu sa maman, volĂ© avec Dumbo l'Ă©lĂ©phant, chantĂ© avec les petits nains de Blanche-Neige qui, halli, hallo, rentraient du boulot, et marchĂ© au pas derriĂšre le colonel Hathi du Livre de la jungle ». Disney, c'Ă©tait un homme, prĂ©nommĂ© Walter Elias, on disait Walt, nĂ© Ă  Chicago en 1926, qui a su, d'une technique, l'animation, qu'il n'a pas inventĂ©e, mais qu'il a portĂ©e Ă  la perfection, faire rĂȘver la terre entiĂšre. Depuis plus de 70 ans. L'OPA d'aujourd'hui n'y changera rien les gĂ©nĂ©rations futures continueront, avec lui, de rĂȘver. Le jeune dessinateur publicitaire de Kansas City avait, dit la lĂ©gende, eu l'idĂ©e de Mickey en voyant une souris grignoter dans son studio. Faux sans doute. Mais l'idĂ©e Ă©tait bonne, parce que, aprĂšs tout, une souris est un personnage sympathique malgrĂ© la frayeur qu'elle inspire Ă  tout le monde, y compris Ă  moi », a rappelĂ© plus tard son crĂ©ateur. NĂ©e aprĂšs Oswald le joyeux lapin, tout premier enfant du dessinateur, et baptisĂ©e, d'abord.... Mortimer, inaugurant une technique toute neuve, celle de l'in-betweeen », elle est vite devenue idole nationale. Surtout quand elle a commencĂ© Ă  parler, avec la voix de son pĂšre. La mĂ©nagerie s'Ă©toffe vite avec le chien Pluto, le canard Goody, le chien Goofy, et Donald le canard nasillard. C'est l'Ă©poque des Silly Symphonies », nĂ©es en 1929, ces courts-mĂ©trages dont, aujourd'hui encore, on ne se lasse pas, short stories » Ă©blouissantes, créées par des dessinateurs et des scĂ©naristes sans cesse plus nombreux, recrutĂ©s par Disney qui, perfectionniste, travaille sans cesse Ă  faire mieux, dĂ©veloppant notamment la technique, rĂ©volutionnaire, du storyboard », inventant mĂȘme une camĂ©ra multiplane, qui donne un effet de relief, dĂ©couvert dans Le Vieux Moulin ». Et c'est, en 1937, le choc du premier long-mĂ©trage, peut-ĂȘtre le chef-d'oeuvre, aujourd'hui encore, des quelque 600 films et dessins animĂ©s, courts et longs, de Walt Disney Blanche-Neige ». Pour la seule marche des sept nains, une minute de film, un animateur avait travaillĂ© six mois... Le ton Ă©tait donnĂ©. Un graphisme classique et doux, des histoires trĂšs chastes jamais un baiser, des animaux qui accompagnent les personnages, aujourd'hui encore, trente-huit ans aprĂšs la mort de Disney, on retrouve ces quelques must » dans les derniĂšres productions. Des rĂ©ussites parfaites Pinocchio », en 1940, Fantasia », mariage parfait de la musique classique L'Apprenti sorcier » de Paul Dukas et de l'animation, la mĂȘme annĂ©e, puis Dumbo », et Bambi », et les papillons qui se posent sur sa queue, autant de parfaites rĂ©ussites dont les gĂ©nĂ©rations successives d'enfants se repaissent et que les parents, aujourd'hui oĂč cassettes et DVD les dĂ©multiplient, regardent avec eux... Tout, bien sĂ»r, n'est pas du mĂȘme niveau. Les Trois Cabelleros », Saludos Amigos » sont, mĂȘme, Ă  oublier. Mais mĂȘme si la grĂące de Blanche-Neige » n'est plus tout Ă  fait au rendez-vous, comment oublier Cendrillon », Peter Pan », Merlin l'enchanteur », Alice au pays des merveilles », ou La Belle et le clochard », premier film d'animation tournĂ© en CinĂ©mascope ? Chacun, bien sĂ»r, a ses prĂ©fĂ©rĂ©s. Il est de vĂ©nĂ©rables pĂšres de famille qui, pour se dĂ©tendre, se passent en boucle Le Livre de la jungle » et rĂȘvent, peut-ĂȘtre, de s'endormir dans les bras de Bagheera. D'autres qui peuvent rĂ©citer les dialogues des 101 Dalmatiens » c'est moi qui dit quand c'est la fin » comme ceux d'Audiard dans les films de Lautner. Ceux-lĂ , sans doute, seront plus sĂ©vĂšres pour les films plus rĂ©cents, qui se veulent plus modernes », mais semblent avoir, surtout dans la pĂ©riode qui a suivi la mort du pĂšre fondateur, en 1966, pris le deuil en oubliant gaietĂ© et innocence. MĂȘme si Les Aristochats », Les Aventures de Bernard et Bianca », Rox et Rouky », La Belle et la BĂȘte » font toujours le dĂ©lice des petits. Aux must » d'antan en ont succĂ©dĂ© d'autres les voix sont celles des grandes vedettes de Hollywood Jeremy Irons dans Le Roi lion », Mel Gibson dans Pocahontas », Demi Moore dans Le Bossu de Notre-Dame », et les stars des variĂ©tĂ©s chantent les incontournables et sirupeuses chansons de CĂ©line Dion pour La Petite SirĂšne » Ă  Phil Collins pour le dernier-nĂ©, FrĂšre des Ours ». Au risque, sans doute, de faire Ă©ternuer Grincheux avec Atchoum. Mais que Disney, dont on ne doit pas oublier les productions live », dont L'Ile au trĂ©sor » et la mythique Mary Poppins », Ă©ternelle idole des petites filles avec son parapluie volant, se fasse aujourd'hui manger, c'est pire qu'un tremblement de terre c'est Ka le serpent et la pomme empoisonnĂ©e de la mĂ©chante reine qui s'introduisent dans le paradis de notre enfance. Les films, heureusement, sont Ă©ternels ! Mademoiselle Primus ! Il faut que nous montions ! C'est obligĂ© ! Vous avez vu la taille de cette montagne ! Je suis sĂ»re qu'aucun homme n'a encore rĂ©ussi Ă  monter tout en haut ! Allons-y ! » Bon sang
 » Ce qu’elle lĂącha exprimait bien toute la teneur de la situation
 Ils avaient jusque lĂ  marchĂ© dans des ruelles aussi sombres qu’une caverne, dans une ambiance si glaciale que nul, quasiment, n’osa parler. Que ce soit la peur ou la tension, chacun avait son excuse pour rĂ©flĂ©chir et imaginer le pire. Pourtant
 Pourtant devant les quatre guerriers de la lumiĂšre, il y avait une montagne et toute montagne que ce soit
 Ce n’est en pratique, pas quelque chose qui fait vraiment peur, pouvant alors tout juste il y avait une crainte, une peur ou pour certains plus impressionnables
 une vĂ©ritable source d’excitation. La Commandante se tourna vers Nirid, jaugeant son humeur qu’elle considĂ©ra alors comme inconsciente
 Tandis que se profilant derriĂšre lui, le visage curieux et impressionnĂ© de Tidus
 Pour elle comme pour CissneĂŻ, c’était de la crainte, de la peur et beaucoup de vigilance
 Et pourquoi ?... C’était au milieu d’une ville, au dĂ©nouement d’un chemin incertain, selon la vaillance de l’un et le sentiment de l’autre
 Avant ça, ils avaient combattu plus qu’à leur tour une horde de dĂ©mons et pour
 Les tĂ©nĂšbres d’une ville fantĂŽme
 Quelle que soit cette montagne, nul n’ignorait vraiment qu’elle Ă©tait assez redoutable pour faire frĂ©mir les tristes mais puissants habitants de cette ville
 Comme l’avait dit Tidus, pour leur redonner du courage, seuls eux quatre pouvaient s’en auraient voulu que rien ne sorte de cette montagne, que le temps s’arrĂȘte, qu’il n’y ait pas de fin logique
Notre garde avait tout du moins compris que ça n’arriverait pas, qu’il ne s’agissait pas d’un vulgaire caillou dans le dĂ©cor pour meubler le donjon
 Ce n’était ni un jeu, ni une histoire mais un danger, une ligne droite vers une cause
 Ă  dĂ©truire, bien elle avait beau s’attendre, elle n’imagina tout de mĂȘme pas que ce semblant de montagne pouvait ainsi se diviser en une forme chimĂ©rique, au-delĂ  de l’improbable
 Pauvre imbĂ©cile qui ne put concevoir ce qu’elle ne comprit pas
 Si elle avait eu une Ă©pĂ©e dans sa main glacĂ©e, elle l’aurait lĂąchĂ©e aussi vite qu’un cri, en voyant les deux flancs de la montagne s’ouvrir tel un livre, avec la souplesse d’un oiseau
 Une masse de muscles noirs
 Des cornes au sommet d’un crane baissĂ©. Et le corps se lĂšve ou du moins, se redresse comme un serviteur inclinĂ© avant de lever la tĂȘte et d’écarter ses bras, plus grand encore que la montagne
 Ses muscles dominant
 Et ses bras qui se contractent un instant pour se croiser devant son torse. LĂ , le cri faillit vraiment partir, quand elle croisa ses yeux qui Ă©taient si Ă©normes qu’ainsi, chacun des guerriers lumineux avait la bizarre impression que ce dĂ©mon le fixait lui et non les autres
 Des yeux jaunes comme ceux d’un sans-cƓur mais des traits laids et vulgaires qui lui donnaient un air plus humain. Ni l’un ni l’autre, c’était un dĂ©mon, rien de rassurant si ce n’est qu’il Ă©tait
 Comme coincĂ© dans ce cratĂšre, seul le torse en sortait et en plus du fait qu’il ne pourrait pas devenir encore plus grand
 Il ne pourrait ainsi pas se servir de ses ailes pour voler et ĂȘtre encore plus intouchable. DouĂ© d’une Ăąme, tout conscient de l’importance de la blessure psychologique, il se contenta de les regarder quelques secondes avec un rictus malĂ©fique
 Les bras croisĂ©s. S'approcher Ă  peu de portĂ©e de l'ennemi pour vĂ©rifier la sienne... ne pas foncer tĂȘte baissĂ©e... ne jamais ignorer un paramĂštre inconnu, n'ignorer aucun dĂ©tail et n'attaquer que quand nĂ©cessaire si rien ne menace... »La Commandante ne fut pas surprise, elle prĂȘta mĂȘme trĂšs peu d’attention Ă  cette parole sortie tout droit des pensĂ©es de la boss de la lumiĂšre
 En cet instant, trop obsĂ©dĂ© par sa propre peu, elle n’avait mĂȘme pas remarquĂ© que Nirid Ă©tait le genou Ă  terre. Cependant, malgrĂ© ça, elle arrivait Ă  se dire qu’il ne s’agissait que d’un gigantesque dĂ©mon et non d’un ĂȘtre purement imbattable
 Il rugit, laissant le monde trembler sous son cri grave semblable Ă  celui d’un dragon
 Pour le simple effet d’effrayer cette petite assemblĂ©e, avant de lever sa main et de pointer un doigt pourvu d’une longue griffe aiguisĂ©e, vers eux
 Ouvrait-il le bal ? Impossible de le savoir, rien ne se passait alors que tous Ă©taient parĂ©s Ă  faire une roulade, Ă  parer
 Mais rien n’arrivait
 Sauf au loin un nuage blanc qui se distinguait dans cette obscuritĂ©. Cela aurait pu sembler normal et banal mais dans la nuit la plus sombre, aucun nuage n’était si visible
 Et il s’approchait, montrant qu’il gagnait en taille et en largeur, accĂ©lĂ©rant sa cadence comme s’il avait le diable Ă  ses trousses
Elle crut mĂȘme qu’il se divisait tant il s’élargissait et enfin, quand elle prit enfin la peine de mieux regarder, elle discerna dans cette brume des hommes
 Et quelle ne fut pas sa surprise quand elle comprit que ces hommes ne se cachaient pas dans la brume mais qu’ils formaient tous ensemble cette vase blanche, cette trainĂ©e lugubre. Des spectres ?... » Ils n’étaient pas matĂ©riels mais cette façon dont ils se dirigeaient vers eux, brandissant leur Ă©pĂ©e, laissa penser qu’ils arriveraient tout de mĂȘme Ă  les pourfendre
 Et que pouvaient-ils Ă  quatre contre une armĂ©e entiĂšre ? A cette idĂ©e, elle ressentit un violent frisson et elle regarda CissneĂŻ avec des yeux paniquĂ©s... C’est d’elle que devait venir l’ordre de fuir ! Mais rien
 Pas de rĂ©action regarda Ă  nouveau les fantĂŽmes
 Tous diffĂ©rents et c’était lĂ  encore plus lugubres
 D’un autre Ăąge, certes, mais chacun avait son propre gabarit
 Beaucoup Ă©taient des cavaliers qui chevauchaient sur le chemin de la nuit, certains ressemblaient Ă  des mages dans de longues capes
 Il y avait de simples civils
 Et pourtant, malgrĂ© leur diversitĂ©, ils Ă©taient unis par le dĂ©sir de tuer
Le Commandant Nirid Ă  terre, la GĂ©nĂ©rale paralysĂ©e
 Elle ne pouvait compter que sur Tidus et
 elle-mĂȘme mais ça, elle n’en Ă©tait pas certaine
La charge spectrale Ă©tait au seuil de la bataille et leur rythme endiable atteindrait bientĂŽt le groupe quand soudain, avec un nouveau courage, Nirid se releva et courut vers l’assaut
 Il Ă©tait certes un peu bĂȘte mais il avait des valeurs sĂ»res et Ă  suivre pour les incertains et c’est ce simple mouvement dĂ©sespĂ©rĂ© de Nirid qui parvint Ă  lui laisser un peu d’espoir ou tout du moins
 De fit apparaĂźtre son Ă©pĂ©e et son bouclier et brandit ce dernier devant elle, laissant un regard discret sur son ancien Ă©lĂšve
 Ce dernier fut bientĂŽt recouvert par cet assaut, presque impossible Ă  discerner et sans doute dĂ©jĂ  mort mais
 Il lui sembla que son coup n’avait pas spectres Ă©taient devant elle, plus le moindre mouvement pour rĂ©flĂ©chir
 Pourquoi n’y arriverait-elle pas, aprĂšs tout ?... Il devait y avoir trois cents fantĂŽmes et mĂȘme si dit comme ça, ça paraissait Ă©norme
Elle laissa son bras guider son Ă©pĂ©e, poussant un coup d’estoc, maintenant son bouclier prĂȘt Ă  servir
 Mais le bras se perdit dans cette nuĂ©e, la transperçant et s’engouffrant dans un froid redoutable
 Elle n’eut pas le temps d’ĂȘtre surprise en comprenant qu’elle ne pouvait pas blesser ses ennemis
 Ces derniers passaient dĂ©jĂ  Ă  travers son propre corps, la heurtant sans contact et elle perdit l’équilibre Ă  cause de sa propre peur
 Mais si elle ne les touchait pas
 Eux la touchaient, la pourfendaient sans relĂąche avant de passer leur chemin... Chacun des moindres contacts glaçaient son ĂȘtre, pĂ©trifiaient son Ăąme et riaient de son maigre espoir
 jusqu’à enfin le faire taire Ă  tout y a des barriĂšres qui rĂ©sistent au mĂ©tal, au feu et Ă  la flĂšche
 Tandis que d’autres prĂ©servaient l’ñme des maux intĂ©rieurs
 Mais ceux-lĂ , elle n’en Ă©tait pas Ă©quipĂ©e. Elle avait toujours cru en son armure, probablement trop mais comment avait-elle pu espĂ©rer qu’elle la protĂ©gerait de tout. Ainsi, dans cette ruelle triste, elle allait mourir comme une sombre idiote, n’ayant absolument rien pu faire contre ce mal, mĂȘme pas protĂ©ger les autres, ce qu’elle avait pourtant jurĂ© Ă  sa froid de ces spectres, ce toucher glacial combinĂ© Ă  cette attaque directe Ă  son Ăąme
 La poussait Ă  bout, jusqu’à ce que les larmes montent Ă  ses yeux et coulent doucement le long de ses joues. Toujours le dos Ă  terre, elle se releva, ne s’étant mĂȘme pas rendu compte qu’elle avait lĂąchĂ© son bouclier et son Ă©pĂ©e
 Pas encore debout, elle se dressa quelques secondes avant de tomber une nouvelle fois, pas par peur mais par fatigue. Elle ne pouvait mĂȘme pas voir ses coĂ©quipiers. Nue dans les tĂ©nĂšbres, seule contre le mal
 Elle aurait peut-ĂȘtre pu avoir une chance si elle avait Ă©tĂ© le bien ou quelque chose qui s’y rapproche
La charge cessa brusquement, presque douloureusement
Elle n’était pas le bien
 Elle Ă©tait juste genou, elle s’effondra en avant sans se rĂ©ceptionner de ses mains, se heurtant la joue et tout le corps contre le sol froid. Tout sauf morte, non loin de l’espoir de l’ĂȘtre, les yeux ouverts et braquĂ©s par hasard dans la direction de sa supĂ©rieure toujours debout
 Mais son regard Ă©tait au moins aussi dĂ©sespĂ©rĂ© que le sien
 Elle entendit plus loin les paroles de Nirid
 Je ne suis qu'un ratĂ© ! Pourquoi suis-je chevalier, si je ne peux pas protĂ©ger mes rĂȘves... Je suis un ratĂ©... Pendez-moi...» MĂȘme entendre cet homme si courageux et tĂ©mĂ©raire parler ainsi ne la surprit pas
 Sa tĂȘte Ă©tait vide et ses membres gelĂ©s. Elle ne sentait plus rien, pas mĂȘme la douleur. Devant elle, CissneĂŻ parla Ă  son tour. Si Dieu ne cherche pas Ă  secourir les hommes, c'est qu'il n'est pas Dieu en ce monde... » Elle baissa les yeux
 Ce fut son premier semblant de geste ou de signe qu’elle vivait encore
 Elle les ferma, laissant s’échapper une derniĂšre larme avant de se rendre compte d’oĂč elle Ă©tait et de la situation
 De ce dĂ©mon qui d’une main aurait pu les Ă©craser comme des insectes mais qui par sa nature ne le faisait pas
 Nul besoin de comprendre ce que voulait vraiment dire dĂ©moniaque dans ce genre de cas.
En fait, quoi qu’on en dise, le laisser gagner Ă©tait une idĂ©e assez dĂ©goutante pour elle
 Ce n’était pas une rĂ©elle motivation pour continuer de vivre mais disons que ça l’a guidĂ© vers une piste, ça l’a forcĂ© Ă  relever les paupiĂšres et Ă  ne plus pleurer
Une autre petite motivation
 C’était de se relever et de pouvoir en foutre une Ă  Cissneï
 Arf ! Mauvaise pensĂ©e, ce serait tout sauf utile en cette situation
 Mais ça avait son effet, elle fronça les sourcils
Elle avait paradoxalement un avantage sur Le commandant Nirid et la gĂ©nĂ©rale
 Elle Ă©tait naturellement quelqu’un de fragile et de perturbĂ©e. Tous les matins, elle se levait avec la dĂ©sagrĂ©able haine pour sa propre personne
 Tous les matins, elle se levait parce qu’elle avait une raison de le faire. LĂ , le dĂ©mon venait de lui ĂŽter assez radicalement ses deux principales raisons en enlevant son espoir d’y arriver Trouver la paix et par la mĂȘme occasion se faire suivant cette pensĂ©e, notre guerriĂšre parvint Ă  en venir Ă  une conclusion
 Chose qui paraissait absurde alors que devant elle, il y avait un gigantesque monstre Ă  terrasser
 Il lui suffisait de trouver des raisons de se lever pour remplacer quelques temps celles qui lui dĂ©mon
 Sa gĂ©nĂ©rale
 Et il y avait Oakley, une timide raison qui faisait son poids malgrĂ© tout
 Pas besoin de ses valeurs et de ses buts pour aimer et ĂȘtre aimĂ©e d’Oakley, il lui suffisait d’ĂȘtre oui
 Pour des centaines de raison, elle devait se relever pour lui
 D’abord parce qu’il fallait que quelqu’un l’aide mais aussi parce qu’elle lui avait promis un entrainement draconien auquel elle avait dĂ©ja longuement mĂ©ditĂ©, oui. Et puis, elle voulait le voir rĂ©aliser son rĂȘve ou au moins, entendre dire qu’il est devenu un lĂ©gendaire guerrier digne d’Alexander » Une cinquiĂšme et elle se levait
 A vrai dire, quelque chose lui venait en tĂȘte mais elle hĂ©sita d’abord avant de se dire que de toutes maniĂšres, c’est un peu idiot d’hĂ©siter dans un endroit pareil »  Il y avait comme cinquiĂšme raison, toutes ces personnes qu’elle avait jurĂ© secrĂštement d’emporter dans sa tombe alors que ses valeurs lui dictaient que c’était mal
 Ce perfide d’Hazama qui avait osĂ© la prendre par le menton, Frollo qui l’avait manipulĂ©e, Sam qui l’avait touchĂ©e un peu trop intimement
 Et surtout le meurtrier de promesse est une promesse. Elle rĂ©veilla ses muscles engourdis et s’aidant de ses mains, se releva doucement, regardant CissneĂŻ farouchement. Vous ĂȘtes une hypocrite
 Parce que Dieu ne vient pas nous sauver, il n’existerait pas ?... Mais oĂč est la LumiĂšre que vous protĂ©gez et adorez, alors ? Elle manque aussi Ă  l’appel ! » Un petit sourire lĂ©gĂšrement moqueur se dessina sur le visage de la Commandante qui titubait lĂ©gĂšrement, enfin debout
 Alors gardez votre logique vaseuse pour vous
 Mon Dieu tout comme votre LumiĂšre ne se lĂšvera pas pour vos bonnes intentions mais bien pour nos actes. » Elle ramassa ses armes avant de les faire disparaĂźtre et de marcher vers Nirid avec un poids en moins sur le cƓur
 Elle se baissa vers un Nirid qui dans une position ridicule, se lamentait sur lui-mĂȘme
 Elle posa une main sur l’un de ses bras, ou plutĂŽt sur la plaque d’acier qui le recouvrait, tout en regardant le dĂ©mon. Son regard restait effrayant, presque insoutenable, mais comme pour se convaincre, elle parla Ă  Nirid. Tidus a raison, si nous sommes lĂ , c’est uniquement parce que nous sommes les seuls Ă  pouvoir battre ce dĂ©mon
 Le destin nous a conduit jusqu’à ce gigantesque fait d’armes qui est Ă  notre portĂ©e et je n’ose imaginer Ă  quel point nous en sortirons plus forts encore. » Elle utilisait volontairement des mots qui, en principe, animaient le courage de Nirid
 Elle lui parlait de gloire, d’un fait d’armes, de destin et de victoire mĂȘme si aucun de ces termes ne lui donnaient du courage. Nos Ă©pĂ©es sont peut-ĂȘtre des brindilles pour ces trente mĂštres de muscles mais
 Ce ne sont pas ses armes ou son armure qui font du chevalier un hĂ©ros
 Ce sont son courage et ses valeurs. Debout, soldat ! » Elle pensa d’abord Ă  le forcer Ă  se relever mais s’il n’y mettait pas de la volontĂ©, elle avait peu de chances de rĂ©ussir Ă  soulever cent kilos de muscles et d’acier. Elle se redressa et se tourna vers Tidus, lui adressant un regard qui en disait long, dans le genre On peut le faire ! »  Il Ă©tait en meilleur Ă©tat que les autres, en meilleur Ă©tat qu’elle
 Ca lui fit assez plaisir !Le dĂ©mon bougea enfin
 Et il Ă©tait beaucoup trop gros pour que quiconque ne le remarque pas
 Il Ă©cartait les bras et recula lĂ©gĂšrement la tĂȘte comme s’il prenait une longue inspiration
 Le reste ne fut pas si Ă©tonnant alors que brutalement, il cracha un Ă©norme jet de flammes sur le groupe, imposant bien entendu mais pas assez puissant pour tous les toucher
 Elle dĂ©gaina son bouclier et son Ă©pĂ©e une nouvelle fois, le combat commençait


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