ï»żAusein du FBI, l'agent Malcolm Turner est passĂ© maĂźtre dans l'art du dĂ©guisement : en quelques minutes, il peut se fabriquer un nouveau visage, une voix et un look pour infiltrer n'importe quel milieu. AprĂšs l'Ă©vasion d'un dangereux braqueur Malcolm et son Ă©quipier sont dĂ©pĂ©chĂ©s dans une bourgade du Sud oĂč le criminel est sensĂ© rejoindre son ex-petite amie et complice prĂ©sumĂ©e
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LePÚre Noël est une ordure - Réveillon agité à la permanence de «SOS détresse-amitié», prise d'assaut par toutes sortes de malheureux en mal d'affection, parmi lesquels un
kikoules filles, alors j'ai besoin de vous car là je peche. Voila ma grande soeur fete ses 30 ans en mars et organise une soirée deguisée. je trouve le theme super sympa mais le hic c'est qu'en mars je serais presque a 7 mois de grossesse , la j'en suis a 5 mois 1/2 et on croirait que je suis a 8 mois lol !! alors imaginez ce que ce sera a 7 mois!! lol!!
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd Há» Trợ Nợ Xáș„u. More from Le PĂšre NoĂ«l est une ordure Bande originale du film de Jean-Marie PoirĂ© LoadingYou Might Like LoadingCurrently Trending Songs LoadingTop Songs By Same Artists LoadingTop Songs By Same Actors LoadingArtistsAbout Le caddie de ZĂ©zetteListen to Le caddie de ZĂ©zette online. Le caddie de ZĂ©zette is a French language song and is sung by Vladimir Cosma. Le caddie de ZĂ©zette, from the album Le PĂšre NoĂ«l est une ordure Bande originale du film de Jean-Marie PoirĂ©, was released in the year 2014. The duration of the song is 303. Download French songs online from for Le caddie de ZĂ©zette
Table des matiĂšres Qui a peint le tableau du PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Qui est mort dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Comment se termine le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Pourquoi le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Comment s'appelle ZĂ©zette dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Quel est le nom du gĂąteau dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Pourquoi Michel Blanc n'est pas dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Quelles sont les origines du PĂšre NoĂ«l ? Quand ça dĂ©pend ça dĂ©passe ? Quelle annĂ©e est sorti le film Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Qui joue Monsieur Preskovitch ? Comment s'appelle l'actrice qui joue ZĂ©zette dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Qui a inventĂ© le personnage du PĂšre NoĂ«l ? Est-ce que le PĂšre NoĂ«l est une lĂ©gende ? Qui joue ZĂ©zette ? Qui a peint le tableau du PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Le tableau de trĂšs mauvais goĂ»t que Pierre offre Ă ThĂ©rĂšse n'est pas le mĂȘme que celui de la piĂšce de théùtre. NĂ©anmoins, les deux Ćuvres ont Ă©tĂ© peintes par le mĂȘme artiste, un certain Bernard de Desnoyers. Qui est mort dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? La comĂ©dienne française AnĂ©mone, CĂ©sar 1988 de la Meilleure actrice et hilarante bĂ©nĂ©vole du "PĂšre NoĂ«l est une ordure", a succombĂ© Ă une longue maladie ce mardi 30 avril. Elle avait 68 ans. Comment se termine le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Jean-Jacques, Josette et FĂ©lix s'incrustent. FĂ©lix se prend un coup de fer Ă repasser dans la tĂȘte et finit Ă la pharmacie de garde. Plus tard dans la nuit, il menacera tout le monde avec son revolver, tirant une balle dans le pied de Jean-Jacques. Pourquoi le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? France 4 diffuse ce soir "Le PĂšre NoĂ«l est une ordure", film culte du Splendid. ... Le film est adaptĂ© de la piĂšce de théùtre créée en 1979 par la troupe du Splendid, qui voulait Ă l'origine l'intituler Le PĂšre NoĂ«l s'est tirĂ© une balle dans le cul ». Mais cet nom est finalement abandonnĂ© car jugĂ© trop provocateur. Comment s'appelle ZĂ©zette dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? ThĂ©rĂšse est trĂšs sensible. Elle aura une relation avec FĂ©lix dans le film, ce sera avec Pierre Mortez. Josette, dite ZĂ©zette », la compagne de FĂ©lix. Quel est le nom du gĂąteau dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? kloug C'est une bĂ»che ? - Non, c'est kloug !" On se souvient tous de l'une des scĂšnes iconiques du cĂ©lĂšbre film de Jean-Marie PoirĂ© et de son Kloug Ă l'aspect et au goĂ»t douteux ! Pourtant quand il n'est pas roulĂ© sous les aisselles l'improbable bĂ»che de M. Preskovitch est facile Ă rĂ©aliser et mĂȘme bonne Ă dĂ©guster ! Pourquoi Michel Blanc n'est pas dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? GenĂšse. En 1979, aprĂšs la sortie au cinĂ©ma des BronzĂ©s, la troupe du Splendid s'attelle Ă l'Ă©criture d'une nouvelle piĂšce. Mais l'osmose des dĂ©buts n'est plus au rendez-vous. Michel Blanc dĂ©cide en effet de quitter la troupe, et la piĂšce va finir de s'Ă©crire entre GĂ©rard Jugnot et Thierry Lhermitte. Quelles sont les origines du PĂšre NoĂ«l ? Saint chrĂ©tiens, lutins nordiques, fĂ©es, JĂ©sus, tout ce petit monde constitue l'AncĂȘtre du PĂšre NoĂ«l. Certains notamment les folkloristes font remonter les origines du PĂšre NoĂ«l aux divinitĂ©s paĂŻennes qui rĂ©compensaient quelques bienfaiteurs au moment du solstice d'hiver. Quand ça dĂ©pend ça dĂ©passe ? En d'autres termes, la phrase culte du film doit s'Ă©crire Ăa dĂ©pend », ça dĂ©passe. Elle signifie Les mots que vous avez Ă©crits ça dĂ©pend » dĂ©passent de la case. Quelle annĂ©e est sorti le film Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? France Le pĂšre NoĂ«l est une ordure/Date de sortie Qui joue Monsieur Preskovitch ? Les pĂątisseries de Monsieur Preskovic Les fameuses pĂątisseries de Monsieur Preskovic Bruno Moynot, utilisĂ©es tant dans la piĂšce que le film, sont une crĂ©ation de Josiane Balasko qui avait voyagĂ© Ă Osijek, en Croatie, ville proche du lieu de naissance de son pĂšre. Comment s'appelle l'actrice qui joue ZĂ©zette dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ? Marie-Anne Chazel, nĂ©e le 19 septembre 1951 Ă Gap Hautes-Alpes, est une actrice, rĂ©alisatrice et scĂ©nariste française. Qui a inventĂ© le personnage du PĂšre NoĂ«l ? Nicolas de Myre Il n'y a pas de version officielle, mais on s'accorde Ă dire que le PĂšre NoĂ«l prend ses origines en Europe du Nord, plus prĂ©cisĂ©ment du cĂŽtĂ© de Nicolas de Myre. Est-ce que le PĂšre NoĂ«l est une lĂ©gende ? Une lĂ©gende qui se diffuse dans le Nord de l'Europe Ce n'est qu'Ă partir du XII siĂšcle que la lĂ©gende de Saint Nicolas se diffuse dans le nord de la France, en Belgique et aux Pays Bas. ... Toujours d'aprĂšs la lĂ©gende, les enfants qui n'obĂ©issent pas en revanche reçoivent cette nuit lĂ la visite du PĂšre Fouettard. Qui joue ZĂ©zette ? Marie-Anne ChazelLe pĂšre NoĂ«l est une ordure Josette/InterprĂ©tĂ© par
Un poste de police. Un tĂȘte-Ă -tĂȘte, en garde Ă vue, entre un commissaire et son AVEC QUENTIN DUPIEUX AU POSTE! semble eÌtre un film sur la banaliteÌ, le quotidien. Ce commissariat deÌpeupleÌ, la nuit, deÌgage aussi un imaginaire treÌs français. Câest dâailleurs aussi votre premier vrai film français. Le quotidien, lâanodin, câest un peu la note que je cherchais, et il y avait aÌ lâorigine du projet une grosse envie de France, effectivement. Jâai pu expeÌrimenter des choses treÌs inteÌressantes dans les quatre films que jâai tourneÌs aux EÌtats-Unis, mais quand jâai dirigeÌ Alain Chabat et Jonathan Lambert en français dans REÌALITEÌ, je me suis rendu compte que jâeÌtais bien plus aÌ ma place pour maiÌtriser le langage et construire des personnages en profondeur. Je me suis senti plus efficace, plus capable, par le simple fait de parler dans ma langue et par la culture commune que je partage avec Chabat et Lambert. Mes films ameÌricains se sont faits un peu au deÌtriment de ma plume. Creuser dans une langue que je comprends parfaitement, comme je le fais avec AU POSTE !, me permet dâavoir une palette plus eÌtendue. Câest un peu comme si je deÌcouvrais les deux comeÌdiens principaux, GreÌgoire Ludig et BenoiÌt Poelvoorde, ont un jeu plutoÌt sobre. MeÌme quand GreÌgoire Ludig regarde la main sortir du casier, son regard nâest pas hysteÌrique, câest presque nonchalant. Ça, câest une autre note du film. Je voulais que GreÌgoire Ludig incarne une sorte de Monsieur Tout-le-monde. Je lâavais vu dans un film de Marion Vernoux, ET TA SĆUR, et jâavais eÌteÌ saisi par sa capaciteÌ aÌ eÌtre reÌel. Il est treÌs geÌneÌreux, dâautant plus que dans AU POSTE!, il nâa pas forceÌment le roÌle le plus excitant, celui qui a la bonne vanne au bon moment. Je voulais eÌviter de tomber dans lâempilage de sketchs. Avec BenoiÌt comme avec GreÌgoire, deÌs que ça sonnait trop eÌcrit, que ça semblait de la blague pour la blague, on enlevait des choses, on rendait ça plus quotidien, normal. La gamme de BenoiÌt est pheÌnomeÌnale. Il est souvent employeÌ pour la partie haute de cette gamme, quand il joue son personnage un peu gueulard. Mais il sait faire une infiniteÌ de film fait penser aux anneÌes 70, aÌ travers les tons beiges, le choix des lieux, le genre du film aussi... Le film nâest pas un pastiche, ce nâest pas une relecture des seventies. Câest un magma de tout un tas de choses. Je cherche toujours aÌ faire un objet qui soit un monde total. La direction artistique et les deÌcors de ma femme Joan y sont eÌgalement pour beaucoup ; tous ces choix visuels qui donnent au final ce look au film se font aÌ eÌtait lâideÌe de deÌpart du reÌcit? Jâavais une grosse envie de filmer du dialogue, de faire un film aÌ texte, sans doute parce que jâeÌtais leÌgeÌrement frustreÌ par mes films ameÌricains de ce point de vue-laÌ. Or câest de laÌ que je viens, depuis mes courts-meÌtrages et STEAK. Les personnages bavardent beaucoup dans mes films!Vos films ameÌricains sont davantage dans une sorte de plasticiteÌ presque un peu cartoon, alors quâAU POSTE! est un vrai film aÌ texte. Câest laÌ ouÌ la banaliteÌ mâinteÌresse. Câest lieÌ au reÌalisme, mais aussi au fait de redonner du corps aÌ mes personnages aÌ travers le texte. On remodelait le film en changeant une virgule ou en ajoutant trois lignes. Sur mes films ameÌricains, il y avait moins de nuances. Quand un comeÌdien nâarrivait pas aÌ donner ce que je voulais, câeÌtait treÌs compliqueÌ de reÌeÌcrire rapidement. AU POSTE! sâest fait dans une reÌeÌcriture permanente. Trois mots en plus ou en moins changeaient toute la sceÌne. Jâai eu envie que les personnages soient plus incarneÌs, humains, reÌels, avec des traits de caracteÌre. Je pense que je viens dâouvrir une nouvelle peÌriode de mon cineÌma. Je la vois se blague entre aller-retour» plutoÌt que va-et- vient», câest une chose quâon ne peut imaginer que lorsquâon a une parfaite connaissance de la langue française. Et câest la meÌme chose sur le sentiment du quotidien que deÌgagent ces moments ouÌ la femme de GreÌgoire Ludig sâendort aÌ ses coÌteÌs, ouÌ la voisine ouvre la porte, ouÌ il fait semblant de fumer parce quâil est seul. Oui, je crois que câest ineÌdit chez moi et ça va avec mon retour en France. Je vais forceÌment me mettre aÌ parler de trucs que je connais. On nâest plus uniquement dans le fantasmagorique, ouÌ un mec mort peut revenir trois sceÌnes plus tard. DeÌs que je commence aÌ tourner en rond, treÌs naturellement, sans meÌme y penser, jâai toujours envie dâinjecter de nouveaux eÌleÌments. Sinon, je mâennuie. Pendant longtemps, je mâamusais aÌ rajouter aÌ chaque nouveau film, un eÌleÌment suppleÌmentaire de la grammaire cineÌmatographique. Aujourdâhui, je viens tout simplement dâinjecter encore un nouvel eÌleÌment le aussi votre premier film nocturne. Jâai longtemps eÌteÌ aÌ lâaise aÌ lâexteÌrieur, avec ce grand ciel bleu de Californie et cette lumieÌre pour laquelle jâavais une vraie fascination. Jâai eu envie de faire lâinverse. Et câeÌtait un bonheur total de tout penser saisissez bien cette sensation de la nuit. Câest une nuit de bars encore ouverts mais quasi vides, des commissariats ouÌ la nuit semble tout figer dans le temps. En meÌme temps, vu que votre cineÌma est quand meÌme lieÌ aÌ la reÌverie, ça paraiÌt presque logique que vous vous confrontiez aÌ la nuit. Oui, il reste quelque chose du reÌve, ça plane encore. Mais le but, câest aussi dâeÌtre un peu moins seul dans mon monde de reÌves. En travaillant davantage les personnages, en racontant un truc un peu plus ancreÌ, je crois quâon peut emmener les gens un peu plus loin. Quand on part du postulat dâun pneu qui roule tout seul comme dans RUBBER, le truc dingue est deÌjaÌ poseÌ. ApreÌs, il nây a plus quâaÌ deÌrouler lâideÌe. Le poumon qui fume de BenoiÌt, câest un gag inteÌgreÌ aÌ la reÌaliteÌ meÌme, non aÌ un truc entieÌrement reÌussissez aÌ inventer de nouvelles figures aÌ partir dâacteurs quâon a vus dans plein de films. On nâa jamais vu AnaiÌs Demoustier comme ça par exemple, pour des questions capillaires, bien suÌr, mais aussi pour son jeu. Le conditionnement se fait beaucoup par le sceÌnario. Il contient toujours quelque chose qui permet au comeÌdien de se projeter dans un ailleurs. Câest ce quâils viennent chercher chez moi, je crois et câest ainsi que je les accueille. AnaiÌs, je lâavais vue dans un film dâEmmanuel Mouret, CAPRICE, et je lâai trouveÌe formidable. Au deÌpart, je projetais quelque chose de treÌs reÌaliste dans son personnage et puis, au fil dâune discussion au cafeÌ avec elle, je lui ai dit quâelle eÌtait comme ZeÌzette dans LE PEÌRE NOEÌL EST UNE ORDURE, en imaginant quelque chose dâun peu inconseÌquent elle ouvre la porte, elle dit une connerie et elle ferme la nây a jamais de moquerie ou de meÌpris envers les personnages. Vous parvenez aÌ leur trouver une poeÌtique propre. Je pense que câest lieÌ au fait que jâai des envies de cineÌma. Je me dis quâun film doit faire un peu reÌver, estheÌtiquement, eÌmotionnellement. Ici, le deÌcor fait reÌver. Cette nuit, elle fait reÌver. Et les personnages doivent aussi faire un peu reÌver. BenoiÌt, avec ce vieux holster, me fait un peu reÌver, mais de manieÌre douce, sans que ce soit trop voyant ou moustache ou cette coupe de cheveux, câest aussi un vrai plaisir pour les comeÌdiens. Absolument. Ce nâest pas un deÌguisement, câest une envie de fabriquer quelque chose de singulier. Jâai envie que ces personnages existent en vrai. Et câest la meÌme chose pour les deÌcors ou lâestheÌtique, de manieÌre plus geÌneÌrale. Ici, tout compte, les meubles, les deÌcors, les acteurs, alors que la comeÌdie est souvent juste un lieu pour faire rire, mais de moins en moins pour faire reÌellement du cineÌma. Sur un film comme TOOTSIE de Sidney Pollack, la direction artistique est dingue. Câest ça qui fait que je vibre je suis dans un puis, il y a lâalchimie entre les comeÌdiens. Oui, il se passe vraiment quelque chose quand tous sont heureux dâeÌtre laÌ. On le sent immeÌdiatement quand ils ne sont pas heureux dâeÌtre ensemble. Alors on cache la miseÌre avec du deÌcoupage, de la musique, mais au final, on a le sentiment bizarre de voir un truc faux car les gens ne sâaiment pas. Tant que je nâeÌtais pas suÌr que ça marche entre GreÌgoire et BenoiÌt, je froÌlais lâeÌchec en permanence car aucun artifice nâaurait pu reÌcupeÌrer ça. Ils sont trop souvent ensemble. Mais tout sâest passeÌ merveilleusement bien. Quand les acteurs sont heureux de travailler ensemble, cette sensation parvient au spectateur. Câest dâautant plus important dans un film ouÌ lâon reste un bon moment avec deux comeÌdiens dans une seule pieÌce, dans un film doteÌ dâune formule un peu bizarre une courte dureÌe pour un long-meÌtrage mais un rythme finalement assez faites de longues reÌpeÌtitions avec les comeÌdiens avant le tournage ? Non. On a reÌpeÌteÌ un peu le samedi avant le tournage, dans le deÌcor, pour que les acteurs se rencontrent et sâapproprient les lieux. En fait, nous avons trouveÌ la note le premier jour de tournage. On creusait les choses ensemble. Lâerreur serait de robotiser des acteurs aussi puissants que BenoiÌt et GreÌgoire, en leur demandant de respecter le texte aÌ la y a peu de musique contrairement aÌ vos autres films, en tout cas, elle se fait plus discreÌte. Et puis aÌ la fin, il y a ce morceau orchestral presque un peu atone. Câest la premieÌre fois quâil y a si peu de musique et surtout pas de musique eÌlectro. La musique du film, ce sont les voix, les dialogues. Ça aurait eÌteÌ un contresens de rajouter de la musique en fond. LâideÌe pour le morceau de fin, câeÌtait de faire une musique française aÌ la François de Roubaix. Jâavais fait une liste dâinstruments que je souhaitais faire entendre aÌ David, le compositeur de la nâa dâailleurs pas lâimpression que les sons du commissariat soient treÌs preÌsents. Ils semblent preÌsents et absents aÌ la fois. On avait ajouteÌ plein de sons de portes qui claquent, de teÌleÌphones qui sonnent, mais en fait, ils annulaient le film. On a alors retireÌ des choses, baisseÌ dâautres. Ce relatif vide sonore auquel on a abouti faisait peur aÌ plein de gens. Mais jâai tenu bon. Il fallait que tout soit moindre des choses, quand on fait un film avec quelques personnages qui se parlent dans un meÌme lieu, câest que ce soit confortable. Si câest anxiogeÌne et moche, si la lumieÌre est crue, alors câest comme une prise dâotages pour les AVEC BENOIÌT POELVOORDE Connaissiez-vous le travail de Quentin Dupieux avant quâil vous propose AU POSTE !? Non, je nâavais vu que RUBBER, sans savoir que câeÌtait de lui. En revanche, on sâeÌtait croiseÌ chez un ami commun quand il eÌtait plus jeune mais on ne sâeÌtait jamais revu. Jâai tout de suite aimeÌ le sceÌnario que jâai lu en eÌtant constamment plieÌ de rire. Câest un des sceÌnarios les plus droÌles et mieux eÌcrits que jâai pu lire. On est alleÌ boire un verre et jâai tout de suite compris que jâavais affaire aÌ quelquâun de treÌs singulier. On eÌtait censeÌ se voir une heure pour faire connaissance, se renifler le derrieÌre, et finalement on a passeÌ toute la soireÌe ensemble. JâeÌtais venu avec une teÌte de cheval en plastique que jâavais trouveÌe dans un magasin de farces et attrapes. On sâest beaucoup amuseÌ!Câest important pour vous de bien vous entendre avec un reÌalisateur? Pas neÌcessairement de bien sâentendre, mais au moins de savoir pourquoi on est laÌ. En vieillissant, jâai besoin de savoir ce que le reÌalisateur a en teÌte. Quentin sait exactement ce quâil veut. Il est impressionnant de preÌcision. Il travaille dâailleurs sans combo soit lâeÌcran de controÌle aujourdâhui utiliseÌ sur presque tous les tournages, sans perdre une seconde, sans personne dâinutile sur le plateau. Il fait lui-meÌme la lumieÌre et le cadre, si bien que contrairement aux autres tournages, je nâai quasiment jamais attendu entre les prises! On nâa fait que travailler, travailler, ce qui mâa beaucoup aviez-vous envisageÌ le personnage? Je ne preÌpare jamais les personnages. Si jâaime un projet, je viens compleÌtement vierge, je suis treÌs malleÌable. Avec Quentin, on nâa dâailleurs jamais parleÌ du personnage. Ce nâest pas son genre. Rien de ce quâil fait ne sâapparente aÌ la façon tradi- tionnelle de faire du cineÌma. On a simplement fait une lecture un apreÌs-midi avant le tournage avec GreÌgoire Ludig et Marc Fraize, de manieÌre aÌ poser les bases. Par contre, il exige de connaiÌtre son texte par cĆur, ainsi que le texte de son partenaire, et ce, deÌs la reÌpeÌtition! Câest important car les dialo- gues fonctionnent sur du tac au tac, ça doit frotter constamment. Et puis, il y avait toujours le risque de faire certaines sceÌnes en un seul plan, avec lâimpos- sibiliteÌ de rattraper quoi que ce soit au montage si ça ne marchait pas. Donc on doit tout connaiÌtre sur le bout des doigts. Parfois, il y avait plus de dix pages de dialogues aÌ apprendre. CâeÌtait au fond un peu comme au theÌaÌtre, alors que sur un film, geÌneÌrale- ment on peut dire une reÌplique, couper, reprendre, etc. Quentin deÌteste le cineÌma ouÌ on deÌcoupe, ouÌ on fait un raccord dans lâaxe, un plan serreÌ, jeu est dans une sorte dâentre-deux eÌtrange, ni haut en couleur comme dans certains films, ni taciturne ou deÌpressif comme dans dâautres, mais au milieu du gueÌ. Cela me fait plaisir dâentendre ça ! Quentin mâa permis dâeÌviter que je me repose sur mes acquis. Il le fait parfois de manieÌre un peu seÌche dâailleurs, il est direct, frontal ! Je suis orgueilleux comme tous les acteurs, et le premier jour, jâeÌtais un peu deÌstabi- liseÌ. Mais nous avons fini par trouver nos marques. Pour rire, je lui disais jâespeÌre que ça vaut la peine de sâenfermer pendant un mois dans la maison des communistes ». Visiblement, ça en valait la peine ! En tout cas, Quentin eÌtait treÌs attentif aÌ la meÌlodie des voix. Il y a un son quâil voulait entendre et il mâa pousseÌ aÌ le trouver, en retranchant mes petites scories dâacteur. Il a souvent dâexcellentes indications de jeu. La premieÌre seÌquence au teÌleÌphone, on lâa faite deux jours de suite, deÌs le deÌbut du tournage, car on ne trouvait pas tout aÌ fait le bon y a quelque chose qui a changeÌ sur ce film dans votre manieÌre dâappreÌhender le jeu ? Je ne sais pas, mais en tout cas, jây ai pris beaucoup de plaisir. Mais je crois quâil ne faut pas commencer sa carrieÌre avec un film de Quentin, car ensuite les autres tournages paraissent dâune len- teur et dâun gaspillage dâeÌnergie incommensurables. Chez lui, toute lâeÌnergie est concentreÌe sur le travail, câest treÌs enrichissant. Il est arriveÌ, par exemple, quâon refasse une prise une trentaine de fois. Il faut eÌtre treÌs reÌsistant. Du matin au soir, on passait de Dupieux au pieu! Mais avec cette meÌthode, aÌ la fin, on fait corps avec son personnage. En tant que comeÌ- dien, on se deÌbarrasse de tous les trucs seÌcurisants. Il nous demande de ne pas nous planquer derrieÌre des vieux trucs dâ quoi par exemple ? Si par exemple on connaiÌt mal son texte, on va prendre des temps qui ne servent aÌ rien, ou alors on va forcer sur certains mots parce quâon sait que ça rendra bien. Il perçoit tout de suite ces choses-laÌ. Mais ça ne lâempeÌche pas dâeÌtre deÌtendu. Câest quand meÌme le seul reÌalisateur que je connaisse qui est venu sur le plateau avec son chien! Moi aussi je viens avec mon chien, mais un reÌalisateur norma- lement nâa pas le temps de sâoccuper de son chien!CâeÌtait compliqueÌ de jouer ce ton comique qui nâest pas tout aÌ fait comique, mais qui doit quand meÌme faire rire ? Ce nâeÌtait pas simple, en effet! Et comme on nâavait pas de combo, on ne savait pas toujours si ça allait marcher, une fois le film monteÌ. Il nây avait pas de scripte non plus, qui aurait pu nous dire ce quâon avait tourneÌ ou pas. Il y avait juste une jeune fille qui nous soufflait et nous faisait reÌpeÌter le texte. Parfois, je ne savais plus si on avait vu telle partie ou pas, dâautant plus quâaÌ certains moments du film, on redit la meÌme chose trois ou quatre fois, mais diffeÌremment. Et puis, on ne tournait jamais dans lâordre. Mais câeÌtait treÌs excitant, ça nous obligeait aÌ eÌtre constamment dans une meÌcanique de connaissiez GreÌgoire Ludig, votre partenaire ? Non, je ne lâavais jamais rencontreÌ. Câest un comeÌdien extraordinaire. La grande force de Quentin, câest quâil sait treÌs bien sâentourer. Je crois quâil faut vraiment eÌtre treÌs bon acteur pour jouer avec Dupieux. On peut treÌs vite perdre pied si on nâa pas les eÌpaules solides. Je me souviens dâune sceÌne ouÌ il y avait plusieurs figurants. Au fil des prises, on en voyait de moins en moins! Il les virait un aÌ un, alors quâils ne parlaient meÌme pas ! Mais visiblement, ils nâeÌtaient pas assez bons. Il pouvait nous faire tenir sur quatre minutes sans couper dans un dialogue avec un autre acteur. Il faut avoir un peu de bouteille pour tenir la distance, surtout si on nâa jamais fait de theÌaÌtre, ce qui est mon et GreÌgoire Ludig vous eÌtes vite apprivoiseÌs? Oui, on sâest entendu tout de suite. Il est treÌs rieur et je le suis aussi. Câest bien simple, on riait tout le temps. On avait tous les deux aÌ cĆur dâeÌtre geÌneÌreux avec lâautre. Et puis, jouer devant un type qui a une moustache pareille, ça aide! On riait tous les jours de cette moustache quâil assumait avec AVEC GREÌGOIRE LUDIG Comment avez-vous rencontreÌ Quentin Dupieux? Quentin mâa envoyeÌ un message directement sur Twitter. CâeÌtait une prise de contact directe. Je trouve pas mal que les reÌseaux sociaux puissent aussi servir aÌ ça. Câest un peu aÌ lâimage de Quentin, il va droit au but! Puis on sâest vu, on sâest plu, et jâai lu le sceÌnario qui mâa eÌpateÌ. Tout sâest passeÌ assez simplement. Je nâeÌtais pas un grand connaisseur de son cineÌma ou de sa musique mais jâavais vu REÌALITEÌ et STEAK. Du coup, je ne suis pas arriveÌ avec des ideÌes preÌconçues ou des automatismes censeÌs le seÌduire. Quentin prend des acteurs quâil aime et qui font sens avec les personnages quâil eÌcrit. La simpliciteÌ de Fugain, mon personnage, il lâa vue dans le roÌle de Pierrick que jâai joueÌ dans ET TA SĆUR de Marion Vernoux. JâeÌtais capable dâeÌtre normal et pas seulement de faire lâidiot avec une moustache. Je joue donc un mec normal, mais avec une moustache!On a justement beaucoup parleÌ de normaliteÌ et de quotidien avec Quentin Dupieux aÌ propos de AU POSTE!... Il fallait eÌtre un peu lâĆil du spectateur. LâideÌe eÌtait de jouer ce personnage de façon normale, sans jamais eÌtre dans le surjeu. En tout cas, câest la direction que mâa donneÌe Quentin. Jâaimais bien, aÌ la lecture, le fait que les personnages soient tous hyper bien dessineÌs mais que finalement on ne sache pas grand-chose dâeux, quâils restent un peu flous. Fugain regarde des eÌmissions avec des chevaux, sa femme dort aÌ ses coÌteÌs, mais tout reste un peu mysteÌrieux. Pour autant, on ne se pose pas trop de questions, ce ne sont pas des excentriques, on les suit dans leur normaliteÌ. Câest ce qui me plaisait faire une comeÌdie avec un mec dimension eÌtait-elle deÌjaÌ perceptible au sceÌnario ? Oui. Ce qui eÌtait droÌle dans le sceÌnario, câest ce deÌcalage entre un mec qui va eÌtre interrogeÌ dans une affaire criminelle et qui a lâair moins preÌoc- cupeÌ par le fait dâeÌtre possiblement suspect que par la fermeture des restaurants, vu quâil a treÌs faim! Et en meÌme temps, il est sous lâautoriteÌ de la police, alors il ne lâouvre pas trop. Mais le personnage est tellement sympa et arrangeant que de toute façon, il ne penserait pas vraiment aÌ lâouvrir. Il est un peu naiÌf. Quand il fait remarquer au personnage joueÌ par BenoiÌt Poelvoorde que de la fumeÌe sort de son ventre, la reÌponse du commissaire suffit aÌ lui faire accepter cette le Palmashow, vous croquez les person- nages en poussant un peu le curseur vers lâexceÌs, la caricature. LaÌ, on a le sentiment quâil fallait au contraire baisser ce curseur. Oui, il fallait apporter du rien », tout en habitant le personnage. Si on ne lâhabite pas, il y a un risque que le spectateur sâennuie rapidement. Et il eÌtait treÌs important que mon personnage reste sympa. ApreÌs tout, câest un Monsieur tout-le-monde, on doit eÌtre de son coÌteÌ quand il essaie de cacher le corps ou quand il ment. Il est un peu comme Ned Flanders dans Les Simpson, le voisin sympa, qui a une moustache aussi dâailleurs, avec le meÌme coÌteÌ flegmatique, un peu aÌ lâ la lecture du sceÌnario, aviez-vous des reÌfeÌrences de personnages ou dâacteurs en teÌte? Non, jâeÌtais tellement plongeÌ dans lâhistoire que je me suis surtout imagineÌ ces deux gars. Le sceÌnario est tellement eÌloigneÌ de tout ce que le cineÌma peut proposer que jâavais le sentiment dâeÌtre face aÌ une sorte de peÌpite, un ovni. Avec Quentin, on a un peu chercheÌ le personnage. Quentin mâa dit tu es un peu Magnum, tu as une chemise ouverte, tâes un peu sympa, un peu gentil, un peu profiteur aussi mais pas compleÌtement non plus, tu es un vieux gars sympa, le voisin de palier qui peut oublier dâeÌteindre le gaz mais involontairement ». En tout cas je ne voulais pas quâil fasse de blagues, ni le rendre droÌle de façon artificielle. Dâailleurs, il tente une fois de faire une blague mais ça ne marche eÌteÌ facile pour vous de trouver le personnage ? Oui, câest alleÌ plutoÌt vite. On a fait une reÌpeÌtition avant, une petite matineÌe de rodage. Le rythme des reÌpliques eÌtait treÌs important. Il fal- lait que le rythme soit un peu soutenu, meÌme si lâatmospheÌre reste un peu apathique. Tout a rouleÌ assez vite. Jâavais quand meÌme des Rolls face aÌ moi BenoiÌt Poelvoorde, Marc Fraize, Philippe Duquesne. On eÌtait content de se retrouver le matin, on eÌtait bien ensemble, meÌme sâil nây avait pas de feneÌtre ni de lumieÌre. Et Quentin laisse libre cours aux acteurs et aÌ la comeÌdie. Câest quand meÌme agreÌable de ne pas eÌtre coupeÌ au bout de vingt secondes pour faire un autre a-t-il eu quelques moments dâimprovisation ? Non, treÌs peu, peut-eÌtre un ou deux mots ajouteÌs mais Quentin connaiÌt tellement la musique de ses phrases quâil nây a rien besoin dâajouter. Il nâest pas musicien pour rien. Il a toujours eÌteÌ direct mais bienveillant, sans jamais eÌtre arrogant ou preÌten- tieux. Câest simplement quelquâun qui sait exacte- ment ce quâil la premieÌre fois que vous travailliez avec BenoiÌt Poelvoorde ? Non, je lâavais croiseÌ sur LES EÌMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre AmeÌris. AÌ mon grand eÌtonnement, il sâest souvenu de moi. On sâest mer- veilleusement bien entendu. Je suis fan de tout ce quâil a fait, en particulier de CâEST ARRIVEÌ PREÌS DE CHEZ VOUS et MONSIEUR y a un vrai gouÌt pour les duos chez Quentin Dupieux. Vous-meÌme fonctionnez sur un duo dans le Palmashow. On imagine bien que câeÌtait un bonheur de former ce duo avec BenoiÌt Poelvoorde, qui partage comme vous cette double culture cineÌmatographique et teÌleÌvisuelle. Oui, ce qui me plaiÌt dans les duos, câest lâef- fet ping-pong. Je fais ce meÌtier pour partager ce que je joue, ce que je vis. Sur le Palmashow, lâosmose que nous avons David Marsais et moi ne sâexplique pas. Face aÌ BenoiÌt, câest encore autre chose. Je voyais son Ćil qui peÌtillait et qui semblait me dire je serai aÌ lâeÌcoute, je vais te balancer une petite vanne pour que tu rebondisses encore mieux». Câest magnifique de jouer dans ces conditions. On sent que personne ne va tirer la couverture aÌ lâautre. Câest lâessence meÌme des duos. On sait que lâautre ne va pas nous emmerder, que ça va eÌtre zen». Parfois, ça tient aÌ rien. Par exemple, quand BenoiÌt doit sentir lâodeur de chair bruÌleÌe sur le briquet, il a eu un mouvement de recul et a eu cette sorte dâonomatopeÌe inattendue Ouuuuuuuu !!! ». Comme je ne mâattendais pas aÌ une telle reÌaction, jâai eÌclateÌ de rire. Que ça me fasse rire, ça a deÌtendu BenoiÌt. Ça a eÌteÌ deÌclencheur dâune bonne humeur et dâune grande seÌreÌniteÌ entre pensez que pour quâun film comique soit reÌussi, il faut aussi que les acteurs sâamusent? Je crois, oui. Quand on sâamuse pour de vrai, quâon ne fait pas de private joke » et quâon nâessaie pas dâeÌtre droÌle, ça se voit aÌ lâimage. On peut aimer ou pas, mais on ressent quand les acteurs ont pris du plaisir aÌ faire faut une sinceÌriteÌ du comique. Oui, exactement. Ce quâon retrouve jusque dans le personnage que joue BenoiÌt dâailleurs. Quant aÌ Fugain, je lâai aussi abordeÌ avec beaucoup de sinceÌriteÌ, sans aucun surplomb. La force du per- sonnage de Fugain, câest quâil y croit jusquâau bout. AÌ la fin, quand on lui annonce quâil jouait en fait dans une pieÌce de theÌaÌtre, il est hyper content. Moi, je serais parti immeÌdiatement en les traitant de grands malades! Mais pas Fugain. Sa grande qua- liteÌ, câest son premier degreÌ. Câest moustache man », ce nâest pas un guerrier, il ne raÌle avec une moustache influe-t-il sur le jeu? Oui, compleÌtement. Une moustache raconte tellement un homme. Elle est bien fournie, on dirait une fausse, le genre quâon pose avec un velcro. Mais en fait non, câest une vraie moustache, avec laquelle jâai veÌcu pendant deux mois, au grand plai- sir de ma copine! Ça aide parce quâune moustache, câest comme un chapeau, un costume, ça donne une autre contenance. Tous les matins, au maquillage, je voyais cette gueule dans le miroir, les cheveux en arrieÌre et la moustache au-dessus des leÌvres. Ça suf- fisait aÌ poser le personnage, inutile dâen rajouter des tonnes. Un regard, un clignement dâĆil, avec ou sans moustache, ça change tout! CâeÌtait assez cool dâavoir une moustache en fait. Dans les sketchs avec David Marsais on se fait souvent une moustache, mais pour de faux. Une fois le sketch termineÌ, on lâenleÌve. LaÌ, je vivais dans le corps de Fugain en qui est treÌs reÌussi dans le film, câest quâil pourrait nâeÌtre quâun objet un peu deÌcaleÌ et absurde, mais il est plus que ça, on est vraiment dans du cineÌma poeÌtique, dans une reÌverie. Est-ce que vous le sentiez pendant le tournage? Oui. Rien que le fait dâeÌtre plongeÌ dans ce commissariat imagineÌ, pendant trois semaines, on avait lâimpression dâeÌtre sur une autre planeÌte, sans compter les reÌves dans les reÌves, les illustrations, les flashbacks qui nâen sont pas vraiment. Et puis, il y a aussi ce que raconte le film. Ce sont des personnages qui doivent faire avec le temps. Le personnage de Poelvoorde passera le temps quâil faudra pour reÌsoudre son enqueÌte. Fugain, lui, attend. On est dans une temporaliteÌ qui flotte. On ne sait jamais vraiment ouÌ on est. AÌ Paris? Ailleurs? En 2018? En 1980? Il y a un flou volontaire que jâaime bien et qui mâa forceÌment influenceÌ dans le recueillis par Jean-SeÌbastien Chauvin
A peine avons-nous quittĂ© la folie du Black Friday que les sirĂšnes des fĂȘtes de fin d'annĂ©e viennent nous rĂ©pĂ©ter le mĂȘme message achĂšte, achĂšte, achĂšte ! Comme si l'amour, l'affection et l'attention que l'on porte Ă nos proches ne pouvait s'exprimer que par la consommation et les objets... En plus de dĂ©truire notre planĂšte, l'hyper-production et la sur-consommation nous coupent aussi de nos valeurs fondamentales, de ce qui compte vraiment au fond. Notre sociĂ©tĂ© nous pousse a ĂȘtre superficielles, Ă faire des cadeaux passe-partout pour ne pas trop avoir Ă s'intĂ©resser aux autres, Ă zapper et passer vite Ă autre chose... et surtout a nous faire croire que l'achat neuf serait la seule option ! Et bien non, on peut acheter d'occasion, rĂ©parer/rĂ©utiliser/rĂ©employer d'anciens objets. C'est pourquoi nous avons fait le choix d'Ă©quiper notre espace salon de thĂ© avec du mobilier de seconde main de chez "Affaire d'Entre'aide" - la recyclerie voisine - que vous pouvez acquĂ©rir ! Soyez donc les bienvenues toutes les aprĂšs-midis au tout nouveau salon de thĂ© / brocante des Sheds ! Et pour les fĂȘtes notre mot d'ordre reste le mĂȘme de bons produits bio, locaux et de saison sans plastique ni emballage inutile ajoutĂ© et payĂ©s en Cigognes, notre monnaie locale ! Le tout accompagnĂ© de moments Ă vivre ensemble comme les deux concerts que l'on vous propose ce mois-ici. VoilĂ la recette simple et pleine de bon sens que nous pouvons chacune propager autour de nous ! Prenez soin de vous et de vos proches et au plaisir de vous retrouver sur les derniers Ă©vĂ©nements de l'annĂ©e. Belles fĂȘtes Ă toutes et Ă tous ! L'Ă©quipe des Sheds. Au sommaire de cette lettre Concert // Un NoĂ«l Manouche avec Le Chinois & friends DIM 05/12 Concerts // Rock Ton Weihnacht... avec Peeled Cubes / BuschlĂ€ufer / The Wooden Wolf SAM 18/12 Ăpicerie // Commandes de NoĂ«l saumon, huĂźtres, crĂ©mant, bĂ»ches Pratique // Fermeture de fin d'annĂ©e En bref Boire un cafĂ© et repartir avec la dĂ©co ? C'est dĂ©sormais possible ! Appel Ă don de vĂ©hicules FĂȘtez NoĂ«l en Cigognes ! Concert Un NoĂ«l Manouche avec Le Chinois & Friends DIM 5 dĂ©cembre Ă 17h30 - 16⏠/ 12⏠Ah NoĂ«l ! Le moment magique de l'annĂ©e pour petits, grands et trĂšs grands. Câest LA fĂȘte familiale par excellence, oĂč les yeux des enfants pĂ©tillent et oĂč se mĂȘlent bonheur et excitation. Petit, Le Chinois se souvient de ces moments uniques, intemporels et riches en Ă©motion. Avec Un NoĂ«l Manouche, Le Chinois & Friends nous propose une soirĂ©e enjouĂ©e et malicieuse oĂč se mĂ©langent la bossa, le swing, le jazz dans un pur style manouche. Des reprises de standard inattendues comme ALL I WANT FOR CHRISTMAS IS YOU de Mariah Carey, LAST CHRISTMAS de Wham George Michael ou ROCKIN'AROUND THE CHRISTMAS TREE de Brenda Lee... Mais aussi VIVE LE VENT que tout le monde connait et dont les paroles françaises ont Ă©tĂ© Ă©crites par Francis Blanche, MON BEAU SAPIN avec de nouveaux arrangements du Chinois et l'inĂ©vitable PETIT PAPA NOEL qui vous fera taper du pied. Sans oublier, et câest une premiĂšre, des compositions nouvelles de NoĂ«l signĂ©es SĂ©bastien Kauffmann et Heidi Adel qui vous feront avoir la chair de poule ! Informations pratiques Ouverture des portes Ă 17h00. Concert Ă 17h30 DurĂ©e 1h30 Bar avec boissons chaudes sur place pas de restauration Tarifs 16⏠plein tarif / 12⏠tarif rĂ©duit pour les membres des Sheds Ă jour de cotisation, les demandeurs dâemploi et bĂ©nĂ©ficiaires du RSA sur prĂ©sentation d'un justificatif Billetterie en ligne conCerts Rock Ton Weihnacht... ⊠de toute façon le PĂšre NoĂ«l est une ordure ! SAM 18 dĂ©cembre Ă 19h00 - 10 ⏠Une soirĂ©e sĂ©rieux-dĂ©calĂ© de Fox Camp, en partenariat avec Filament Collectif, les Sheds et le CrĂ©a. ZĂ©zette, Pierre ou ThĂ©rĂšse, Ă toi de dĂ©cider Ă qui tu veux ressembler ! DĂ©guisement-accoutrement foutraque bienvenu et encouragĂ© ! Folk pop rock & schlager music + surprises ! Informations pratiques Deux groupes français et un groupe allemand viendront ambiancer la soirĂ©e Peeled Cubes Indie rock / FR Empilement Ă lâĂ©quilibre bluffant, de cubes mis Ă nu, comme ce cĂ©lĂšbre jeu de construction, ces 4 ĂȘtres hautement sensibles tricotent, dĂ©tricotent et co-inventent un monde intense et envoĂ»tant. De ce quatuor Ă©merge un Rock planant, atmosphĂ©rique, intense, parfois sombre, enivrant. BuschlĂ€ufer Rock / DE - TĂŒbingen BuschlĂ€ufer pousse le rock alternatif avec du feeling, du punk et du bang dans de nouvelles sphĂšres. Rythme endiablĂ© et charisme, dans une formation compacte et classiquement rĂ©duite, tout cela s'accorde Ă merveille ! The Wooden Wolf Folk / FR Digne hĂ©ritier d'Elliott Smith ou encore de Bon Iver, The Wooden Wolf possĂšde en plus d'un sens raffinĂ© des ambiances troubles, une voix amochĂ©e et puissante propulsant ses chansons vers des sommets inexplorĂ©s. DĂ©couvrez les groupes en vidĂ©o A l'Ă©picerie Les commandes de NoĂ«l Commandez jusqu'au 15 dĂ©cembre. Retrait mercredi 22/12 entre 13h et 19h et jeudi 23/12 entre 9h et 18h. PrĂ©parez vos repas de fin d'annĂ©e en toute simplicitĂ© avec les Sheds en commandant votre entrĂ©e, vos huĂźtres, votre crĂ©mant et votre bĂ»che ! >>> Commandez directement Ă l'Ă©picerie ou par courriel jusqu'au 15 dĂ©cembre et venez chercher vos douceurs le mercredi 22 dĂ©cembre de 13h Ă 19h ou jeudi 23 dĂ©cembre entre 9h et 18h. <<< Cette annĂ©e nous vous proposons des produits sĂ©lectionnĂ©s pour leur trĂšs haute qualitĂ© gustative et environnementale ! Les crĂ©mants bio du domaine Eric Rominger et du domaine Greiner pour des apĂ©ritifs et des repas pĂ©tillants en blanc brut ou en rosĂ© ! Pour 6 achetĂ©es vous bĂ©nĂ©ficiez de 5% de remiseet d'une bouteille de Bordeaux blanc offerte ! Les bĂ»ches pĂątissiĂšres bio de la Maison Hirose. Faites votre choix parmi les quatre recettes bĂ»che crĂšme au beurre et pralinĂ©, bĂ»che chocolat, caramel beurre salĂ© et cacahuĂštes grillĂ©es, bĂ»che charlotte-framboise, bĂ»che marron-cassis... Elles sont toutes les quatre au mĂȘme prix, le choix s'annonce difficile ! La sĂ©lection des Sheds avec un filet de saumon bio fumĂ© Ă l'ancienne â Origine Irlande 100g Des corbeilles Ă offrir, un assortiment de six fruits frais de saison ~3kg Pratique Fermeture de fin d'annĂ©e ~ Le restaurant ~ FermĂ© du 19 dĂ©cembre 2021 au mardi 4 janvier 2022 mercredi 5 janvier 2022 Ă midi. ~ L'Ă©picerie ~ FermĂ© du jeudi 23 dĂ©cembre 2021 ce jour lĂ seul le retrait de commandes sur rendez-vous est possible au mardi 4 janvier 2022 mercredi 5 janvier 2022 Ă 9h00. ~ Le marchĂ© paysan ~ Dernier marchĂ© mercredi 22/12 de 17h Ă 19h Mercredi 29/12 pas de mercredi 5 janvier 2022 de 17h Ă 19h En bref... Boire un cafĂ© et repartir avec la dĂ©co ? C'est dĂ©sormais possible ! GrĂące Ă la recyclerie Affaire d'Entr'Aide de l'ArmĂ©e du Salut, notre espace salon de thĂ© devient aussi une brocante ! DĂ©couvrez notre sĂ©lection de meubles, testez-les et si le cĆur vous en dit, adoptez-les ! Un partenariat vertueux pour mettre en lumiĂšre les objets anciens, le rĂ©emploi et les achats solidaires, le tout dans notre cafĂ©-restaurant chaleureux et crĂ©ateur de liens. Venez dĂ©couvrir l'espace salon de thĂ© toutes les aprĂšs-midis du mercredi au samedi. Appel au don de vĂ©hicules La fondation de l'ArmĂ©e du Salut ouvre un garage solidaire Ă Kingersheim l'idĂ©e c'est de proposer la rĂ©paration, la location et la vente de voitures pour des personnes en prĂ©caritĂ©. Et le garage fonctionne avec des personnes en insertion qui apprennent ainsi le mĂ©tier avec un professionnel expĂ©rimentĂ©. Alors n'hĂ©sitez pas Ă leur donner votre ancien vĂ©hicule vous pourrez alors bĂ©nĂ©ficier d'une dĂ©duction fiscale. Plus d'informations FĂȘtez NoĂ«l en Cigognes ! La monnaie locale continue Ă se dĂ©ployer sur le territoire et nous y prenons notre part ce sont dĂ©sormais 5 salariĂ©es des Sheds qui reçoivent une partie de leur salaire en Cigognes numĂ©riques ! Vous aussi pour les fĂȘtes, offrez des adhĂ©sions et des Cigognes autour de vous ! Venez rencontrer l'Ă©quipe de la monnaie qui tiendra une table d'information lors du marchĂ© paysan du mercredi 8 dĂ©cembre 17h-19h. Plus d'informations Ils nous soutiennent
Youhou !!!! On y est copine ! Le Printemps est enfin arrivĂ© ! Le soleil a arrĂȘtĂ© de se coucher avec les poules. Maintenant, ce sont les Poules qui vont se coucher avec le soleil =D Et ça, câest la mĂ©ga teuf, mĂȘme si je vais avoir besoin de minimum⊠Non, non, je te rassure, je ne suis pas atteinte dâallergie printaniĂšre enfin, pas encore. Pas la peine de me dire Ă tes souhaits » ni de mâenvoyer des cartons de fervex, je nâai pas Ă©ternuĂ©. Je nâai pas non plus contractĂ© de maladie honteuse⊠hum hum⊠Tâas vraiment des idĂ©es⊠Souviens-toi lâautomne dernierâŠ. Souviens-toi de ces complots bloggesques. Ca avait commencĂ© avec Forrest Gump, puis on a eu droit au dĂ©fi Couture Lin et ça sâest achevĂ© en apothĂ©ose avec lâannonce dâun swap ZĂ©zette/FĂ©lix/Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ! Comment rĂ©sister Ă ce doux chant de sirĂšne ? Ce⊠Et en lâoccurrence la mauvaise langue câest ma mĂšre oO ! Jâtâexplique. On est le 24 dĂ©cembre, il est 1h00 du matâ, on se distribue nos petits cadeaux dans la joie, la bonne humeur et les petite bulles. AprĂšs ma Moumoune chĂ©rie plus pour longtemps et ma grand-mĂšre, je donne⊠âŠnouveau titre pour ce blog ! Apparemment lâancien Ă©tait une marque dĂ©posĂ©eâŠTant pis, lâoccasion pour moi de faire tomber le masque et de lâavouer haut et fort OUI, JâADORE LES JEUX VIDEOS, LES SUPER HEROS, STAR WARS ET LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, et JâASSUME !!!!!! Au passage, thank youâŠ
zezette dans le pere noel est une ordure deguisement